En pleine campagne
Fondée en 1881, cette distillerie d’Islay (une des plus à l’ouest de toute l’Ecosse) fait face à Bowmo-re, de l’autre côté du Loch îndaal. Elle a produit les malts les moins tourbes et les plus légers de l’île. Une caractéristique sans doute due à ses quatre alambics au col particulièrement haut. Après son rachat en 1995, elle a été mise en sommeil pendant plusieurs années, mais elle a repris depuis la distillation. Entre des assemblages passionnants et de nouvelles façons de distiller, Jim Me Ewan ne cesse d’étonner le monde dû malt. Jaune très pâle.
Doux nez de céréales mûres, avec une pointe de poire, très campagnard. Attaque assez puissante, bien relevée. Sur une base fruitée (pomme et poire bien mûres), se développent des notes épicées, poivrées, comme baignées par un beau soleil d’été. Le corps est ferme, sans excès, évoluant sur une finale chaleureuse où le poivre et le piment se font à nouveau bien sentir. Biologique certes (ce que veut dire organic en anglais) mais surtout un vrai condensé de nature à l’état brut.
Boisé et fruité
Fondée en 1881, cette distillerie d’Islay (la plus à l’ouest de toute l’Ecosse) fait face à Bowmore, de l’autre côté du Loch Indaal. Elle a produit les malts les moins tourbés et les plus légers de l’île. Une caractéristique sans doute due à ses quatre alambics au col particulièrement haut. Après son rachat en 1995, elle a été mise en sommeil pendant plusieurs années, mais elle a repris depuis la distillation. Entre des assemblages passionnants et de nouvelles façons de distiller, Jim Mc Ewan ne cesse d’étonner le monde du malt.
Couleur ambré clair. Au nez, un tourbé élégant se développe rapidement, avec un caractère végétal marqué. Moelleux, voire soyeux dès l’attaque, il s’installe confortablement dans le palais, avec une dominante de fruits cuits (pomme, poire), voire d’un peu de pruneau, alors que la tourbe n’est qu’à peine sensible en arrière-plan. Particulièrement long et persistant, il évolue vers une étonnante astringence, remarquablement boisée sans rien perdre de son caractère fruité.
Bien sec avant tout
Fondée en 1881, cette distillerie d’Islay (une des plus à l’ouest de toute l’Ecosse) fait face à Bowmore, de l’autre côté du Loch Indaal. Elle a produit les malts les moins tourbés et les plus légers de l’île. Une caractéristique sans doute due à ses quatre alambics au col particulièrement haut. Après son rachat en 1995, elle a été mise en sommeil pendant plusieurs années, mais elle a repris depuis 2001 la distillation. Entre des assemblages passionnants et de nouvelles façons de distiller, Jim Mc Ewan ne cesse d’étonner le monde du malt.
Jaune doré, un peu trouble. Nez discret, plutôt fruité (fruits jaunes) à l’aération. Attaque plutôt sèche, un peu brûlante. Le caractère fruité du nez se développe, mais bien vite concurrencé par une dominante épicée et poivrée bien relevée. Les notes de poire, de pomme bien mûres se développent malgré tout. Finale plutôt marquée par le caractère épicé et bien sec, avec une petite note fumée en arrière-plan.
Le charme du grand âge
Histoire passablement embrouillée que celle des distilleries Brora et Clynelish, car les deux noms ont été donnés à des malts différents selon les époques. La plus ancienne a été fondée en 1819 sous le nom de Clynelish. Bien plus tard, en 1969, les mêmes propriétaires ouvrent à côté une seconde distillerie, appelée également Clynelish. La plus ancienne prend alors le nom de Clynelish n°2, puis, après une mise en sommeil, prend le nom de Brora. Mais elle fermera ses portes en 1983. Le malt Brora concerne l’ancienne distillerie pendant la période 1975-1983. Il est donc particulièrement rare.
Doré soutenu aux reflets bronze. Nez végétal, mais aussi animal (sauvagine). Attaque puissante, qui se poursuit avec une forte ampleur, presque brûlante. Arômes très fondus où l’on peut distinguer les fruits secs (raisin de Corinthe, noisettes), le bois de santal, le vieux cuir, la pomme cuite, la cannelle…Une belle richesse due au grand âge, et qui persiste longtemps avec beaucoup de charme…
Classiquement Speyside
Fondée en 1973 sous le nom de Braes of Glenlivet – c’était la plus moderne de l’Ecosse à l’époque – la distillerie a toujours été destinée à l’élaboration de malts pour les blends, principalement Chivas. En 1994, son nom devient Braeval, pour éviter toute confusion avec The Glenlivet, propriété du même groupe. Appartenant aujourd’hui à Pernod-Ricard, elle ne possède pas de chais de vieillissement sur le, site, l’eau-de-vie nouvelle étant expédiée à Keith.
En sommeil à partir de 2002, elle est de nouveau en activité depuis 2008. Ses malts ne sont pas commercialisés officiellement. Jaune doré. Nez axé avant tout sur le malt, plutôt sec avec quelques notes de fruits jaunes. Attaque presque brûlante, malgré la réduction. Plus il devient plutôt moelleux, se développant comme le nez sur les fruits jaunes (poire, coing) avec des notes de cire d’abeille. Un caractère plus épicé amène sur la finale, assez chaleureuse, mais d’une persistance plutôt moyenne. Un Speyside tout à fait classique, ni moins ni plus peut-être un peu plus sec que la moyenne.
Tourbé, mais bien apéritif
Distillerie vedette de l’île d’Islay, elle se prévaut notamment de son ancienneté, avec une fondation en 1779 qui en fait une des plus vieilles d’Ecosse. Pratiquant toujours le maltage d’une partie de ses orges, elle commercialise une des plus vastes gammes de single malts du marché émanants d’une seule distillerie, depuis le Legend (8 ans) jusqu’au mythique Black Bowmore (1964, 50 °) réservé à une élite… fortunée.
Ambré soutenu aux reflets acajou. Au nez, la tourbe s’installe rapidement, dans un ensemble plutôt végétal que vraiment fumé. En bouche, attaque assez piquante et vive. Puis le fruité (pruneau) rivalise avec la tourbe, dans un contexte bien épicé et poivré, mais qui conserve une belle fraîcheur. La finale évolue fortement sur l’astringence, développant ainsi un caractère avant tout apéritif… de façon un peu inattendue pour un malt de cet âge.
Non tourbé ? et oui !!!
Distillerie vedette de l’île d’Islay, elle se prévaut notamment de son ancienneté, avec une fondation en 1779 qui en fait une des plus vieilles d’Ecosse. Pratiquant toujours le maltage d’une partie de ses orges, elle commercialise une des plus vastes gammes de single malts du marché émanant d’une seule distillerie, depuis le Legend (8 ans) jusqu’au mythique Black Bowmore (1964, 50 °) réservé à une élite… fortunée.
Jaune clair. Nez herbacé, assez dense, puis fruité (pêche jaune, poire). A l’aération, il développe aussi un caractère bien épicé, avec des notes cirées. En bouche, l’attaque est vigoureuse, surtout sur le végétal. Toutefois, cas rare pour un Bowmore, la tourbe est quasiment absente, alors qu’on retrouve avec bonheur les belles notes fruitées du nez et les épices (coriandre, poivre noir). Finale un peu sèche, plutôt tannique, mais d’une belle persistance.
Très fino, n’est-ce pas ?
Voisine de Longmorn, et construite un an après, en 1898, cette distillerie du Speyside n’a fonctionné que quatre ans… avant d’être fermée pendant 65 ans ! Mais sa malterie a longtemps été en service. Rachetée par Seagram en 1978, elle a été ensuite agrandie en 1985… puis mise en sommeil en 1999. Devenue propriété de Pernod-Ricard en 2001, elle a été revendue en 2004 à un groupe sud-africain. Rarement commercialisés, ses malts ont surtout servis à l’élaboration de blends.
Jaune pâle. Nez discret, avec quelques notes de céréales et de foin séché. Attaque sèche, puis se développe un puissant fruité (poire, pomme jaune), avec aussi une dominante épicée, poivre noir. La finale évolue vers une dominante tannique, toujours orienté vers un côté très sec, bien apéritif. Le fino n’est pas loin…
Sec avec une belle ampleur
Construite en 1898, cette distillerie à l’ouest du Speyside, près de la ville de Forres, a rouvert exactement un siècle après, en 1998, 15 ans après sa mise en sommeil par DCL. Reprise par un embouteilleur indépendant, elle a été complètement modernisée, y compris pour les alambics, d’une taille plus petite. C’est d’ailleurs la plus petite distillerie du Speyside. En attendant de découvrir ce nouveau malt (première commercialisation en 2009), il reste encore quelques exemplaires des productions anciennes.
Jaune doré. D’abord discret, le nez devient plus chaleureux, plutôt miellé avec de solides notes de céréales. Après une attaque moelleuse, il prend plus de force en bouche, avec une belle puissance surtout épicée. Fruits jaunes (pêche, abricot) et tonalité pâtissière ne le font pas évoluer sur le doux, car il reste fondamentalement très sec, et plutôt viril. Belle ampleur jusqu’à la finale, avec une pointe d’astringence.
Harmonie entre le fumé et le fruit
Tourbe et élégance, tels sont les deux traits dominants des malts de cette distillerie d’Islay, appréciée de longue date par les amateurs. Sa spécificité provient surtout d’un dispositif de purification en haut du deuxième alambic, qui conserve le meilleur de la tourbe en lui évitant toute âcreté. Chaque nouvel arrivage est attendu avec impatience par les passionnés d’Islay.
Couleur doré profond et soutenu. Nez marqué par le fumé, avec une belle richesse fruitée (dattes, raisins secs). Avec un peu d’eau, le caractère miellé se développe davantage. En bouche, c’est d’abord le moelleux qui s’installe, avec des notes de caramel et de miel onctueux, et aussi de fruits confits, de Christmas pudding. Puis se révèlent les arômes fumés (saumon fumé, voire viande grillée) en second plan, sans jamais masquer les premières notes fruitées. Avec un très bel équilibre, l’échange entre les deux familles d’arômes se déroule en permanence, offrant une étonnante complexité et un plaisir renouvelé pour le dégustateur. La finale, très longue, reste dans la même complexité, dans une grande douceur générale.