Non, ce n’est pas du gin !
Ouverte en 1974, cette distillerie moderne du Speyside a remporté plusieurs prix d’architecture. Se prononçant “Auth-rusk”, ce qui signifie “gué de la rivière rouge”, elle a un temps commercialisé ses malts sous l’appellation “The Singleton”, plus facile à prononcer. Possédant quatre paires d’alambics, elle utilise une eau particulièrement douce, et une partie du vieillissement est réalisée en fûts de xérès. Pratiquement incolore (!). Nez léger, un peu discret, se développant à l’aération sur des notes herbacées et minérales.
Attaque un peu ronde, puis plus sèche, avec une dominante poivrée et un peu épicée (genévrier). Corpulence maltée jusqu’à la finale, bien aromatique et d’une bonne persistance. Franchement original, surtout pour un Speyside.
Bien vif malgré son bel âge …
Dans cet ancien moulin du Speyside, remontant à 1823, une distillerie a été créée en 1891, pour répondre à la forte demande de malts par les blenders. Ses propriétaires successifs (Gilbey, IDV et maintenant Diageo) n’ont pas cessé depuis de l’utiliser quasi-exclusivement dans ce but. Modernisée et fortement agrandie en 1969, la distillerie ne commercialise pratiquement pas ce malt, disponible uniquement (et en faibles quantités) chez les embouteilleurs indépendants.
Bien sec, donc apéritif …
Situé à plus de 200 m d’altitude sur le versant nord du mont du même nom, le site est alimenté par des eaux abondantes et bien filtrées par le granit. Ce qui explique l’implantation ancienne d’une distillerie (avant 1820). Entièrement reconstruite en 1955 et équipée d’alambics supplémentaires 11 ans plus tard, ses malts alimentent les blends J&B, Johnnie Walker et Crawford’s, avec une distillation en deux étapes et demi, aujourd’hui abandonnée. Le single malt est rare sur le marché… sauf pour les membres du Clan.
Jaune clair. Nez à dominante maltée, avec fruits jaunes. Attaque plutôt moelleuse, mais bien relevée par le poivre noir. Il devient plus sec par la suite, conservant son fruité, mais allant jusqu’à à une légère astringence en fond de bouche. A conseiller plutôt à l’apéritif, en raison de sa finale sèche.
Un grand classique du Speyside
Comme l’indique son nom gaëlique (“vallon verdoyant”), la distillerie est située dans un creux au bord de la rivière Spey. Créée en 1852 par William Mackenzie, elle a été peu de temps après reliée au réseau de chemins de fer, ce qui a beaucoup influé sur son développement. Ce fut la première distillerie du Speyside à être munie de la cheminée se terminant par une pagode, conçue par Charles Doig en 1889. Equipée de six alambics, et plusieurs fois modernisée, son malt a été réservé longtemps aux blenders (Johnnie Walker), et il est encore peu embouteillé en single.
Bien vif malgré son bel âge ….
Dans cet ancien moulin du Speyside, remontant à 1823, une distillerie a été créée en 1891, pour répondre à la forte demande de malts par les blenders. Ses propriétaires successifs (Gilbey, IDV et maintenant Diageo) n’ont pas cessé depuis de l’utiliser quasi-exclusivement dans ce but. Modernisée et fortement agrandie en 1969, la distillerie ne commercialise pratiquement pas ce malt, disponible uniquement (et en faibles quantités) chez les embouteilleurs indépendants.
Nez : Ananas, mangue, papaye et pointe de chocolat.
Bouche : Tomates cerises, noix de coco, chocolat et orange.
Finale : soupçon de fumé (commentaires de la distillerie).
Un grand classique du Speyside ...
Comme l’indique son nom gaëlique (« vallon verdoyant »), la distillerie est située dans un creux au bord de la rivière Spey. Créée en 1852 par William Mackenzie, elle a été peu de temps après reliée au réseau de chemins de fer, ce qui a beaucoup influé sur son développement. Ce fut la première distillerie du Speyside à être munie de la cheminée se terminant par une pagode, conçue par Charles Doig en 1889. Equipée de six alambics, et plusieurs fois modernisée, son malt a été réservé longtemps aux blenders (Johnnie Walker), et il est encore peu embouteillé en single.
Nez : Vanille, cardamone, sucre glace.
Bouche : sirupeux, tabac, légèrement mentholée, café moulu.
Finale : moelleuse, grasse et charnue (commentaires de la distillerie).
Bien sec, donc apéritif …
Situé à plus de 200 mètres d’altitude sur le versant nord du mont du même nom, le site est alimenté par des eaux abondantes et bien filtrées par le granit. Ce qui explique l’implantation ancienne d’une distillerie (avant 1820). Entièrement reconstruite en 1955 et équipée d’alambics supplémentaires 11 ans plus tard, ses malts alimentent les blends J&B, Johnnie Walker et Crawford’s, avec une distillation en deux étapes et demi, aujourd’hui abandonnée. Le single malt est rare sur le marché… sauf pour les membres du Clan.
Jaune clair. Nez à dominante maltée, avec fruits jaunes. Attaque plutôt moelleuse, mais bien relevée par le poivre noir. Il devient plus sec par la suite, conservant son fruité, mais allant jusqu’à à une légère astringence en fond de bouche. A conseiller plutôt à l’apéritif, en raison de sa finale sèche.
Presque un Speyside … le poivre en plus
Fondée en 1893 par DCL, cette distillerie des Highlands de l’Est a été surtout vouée à alimenter les blenders, tout en connaissant de longues périodes de fermeture. Le premier single malt officiel date de 1989, mais il prit par la suite le nom d’An Cnoc, peut-être par crainte d’une confusion avec la distillerie Knockando voisine. Mais le chassé-croisé entre les deux noms s’est reproduit plusieurs fois depuis, ne facilitant pas la tâche des amateurs. Depuis 2003, An Cnoc semble être devenu définitif… au moins pour les embouteillages officiels. Mais ceux des indépendants sont assez rares.
Jaune clair. Nez plutôt céréalier, devenant épicé et marqué par l’alcool à l’aération. Après une attaque plutôt brûlante, il se développe sur un bon malté, avec des notes de miel et des touches plutôt florales. Il devient ensuite plus épicé et poivré, et offre une finale encore brûlante malgré l’ajout d’un peu d’eau. Sans doute un peu jeune pour être embouteillé, il évoque nettement un Speyside… d’autant que la distillerie n’en est guère éloignée.
Pour les amateurs de liquoreux …
Cette ancienne brasserie a été transformée en distillerie en 1897, avec l’autorisation d’accompagner son nom de la mention Glenlivet. Elle est située près d’Elgin, disposant de grandes quantités d’eau et d’orges réputées. Depuis son rachat par La Martiniquaise, en 2008, sa production a été fortement accrue pour alimenter les blends Label 5 et Glen Turner, tout en commercialisant des malts maturés en fûts variés.
Jaune doré. Nez bien malté, marqué par l’alcool et quelques notes liquoreuses. Attaque puissante voire brûlante, pouvant nécessiter l’ajout d’un peu d’eau. Corps rond et moelleux, voire liquoreux l’apparentant presque à un sauternes. La poire et le coing dominent, soutenus par le poivre noir de l’alcool. Manifestement, le xérès a donné beaucoup d’ampleur au malt, surtout non réduit.
Peu marqué par les ans …
Fondée en 1821, cette distillerie d’Elgin, dans la partie nord du Speyside, a connu de nombreux
remaniements depuis. Toutefois, l’un de ses dirigeants, entre les deux guerres, était renommé
pour ne remplacer qu’à l’identique les alambics trop âgés, en y martelant les mêmes bosses. Les deux importants alambics d’origine (maintenant non utilisés) ont été remplacés par quatre autres lors d’un agrandissement en 1973, puis par une nouvelle paire en 2013. Les malts ne sont guère embouteillés, sauf par les indépendants.
Jaune pâle. D’abord fermé, le nez assez sec se développe sur des notes de céréales et d’épices. Assez brûlant à l’attaque (un peu d’eau est conseillé), il est avant tout sec, marqué par le poivre noir et le gingembre, comme si son âge pourtant avancé ne l’avait pas marqué. Bien persistant sur sa dominante céréale, avec une finale devenant plus arrondie.