« L’âge de la sagesse »
Cette ancienne brasserie a été transformée en distillerie en 1897, avec l’autorisation d’accompagner son nom de la mention Glenlivet. Elle est située près d’Elgin, disposant de grandes quantités d’eau et d’orges réputées. Depuis son rachat par La Martiniquaise, en 2008, sa production a été fortement accrue pour alimenter les blends Label 5 et Glen Turner, tout en commercialisant des malts maturés en fûts variés.
Jaune doré. Nez malté, sur la confiture de fruits (pomme) et un peu de vanille. Attaque chaleureuse, voire un peu brûlante, sur un corps devenant plus sec et légèrement épicé. De la puissance maltée et fruitée en bouche, avec une finale légèrement épicée, mais toujours sèche, avec une certaine persistance fruitée. 18 ans, l’âge de la sagesse ?
« Chaleureusement riche »
Cette ancienne brasserie a été transformée en distillerie en 1897, avec l’autorisation d’accompagner son nom de la mention Glenlivet. Elle est située près d’Elgin, disposant de grandes quantités d’eau et d’orges réputées. Depuis son rachat par La Martiniquaise, en 2008, sa production a été fortement accrue pour alimenter les blends Label 5 et Glen Turner, tout en commercialisant des malts maturés en fûts variés.
Jaune doré. Nez sur la céréale maltée, à dominante fruits jaunes (poire, prune). Belle attaque fruitée, à la fois ronde et épicée. Le corps est sec, bien aromatique, mais en gardant une certaine douceur propre à la distillerie. Finale chaleureuse, avec une certaine richesse, peut-être due au vieillissement en fûts de rhum, même si on ne le décèle guère.
« Un apéritif bien fruité »
Existant dès 1823, année de la légalisation du scotch whisky, cette distillerie de Dufftown, au coeur du Speyside, élabore surtout un malt très apprécié des blenders pour sa richesse et sa puissance… d’où la rareté des single malts, même si une plus grande variété est aujourd’hui réalisée par Diageo. Une distillation en deux étapes et demie (mais différente de celle pratiquée à Springbank) expliquerait son caractère original, dû aussi à la grande diversité de formes de ses alambics.
Jaune doré un peu trouble. Nez délicat sur le fruité (pomme cuite) et le malt d’orge. Attaque sur le malté, puis le fruité se développe (pomme jaune, abricot, vanille) avec quelques notes d’ananas et de fruits exotiques. Sur la finale, l’orge malté devient plus âcre et peu agréable, malgré le fruité persistant.
Inchgower – 14 ans – 56,2° – Speyside Single Malt – Mise en bouteille par Mossburn dans le village de Camptown, proche de la ville de Jedburgh dans le comté de Roxburghshire. D’accord, comme personne ne connait ! Le village est situé à 77 km au sud d’Édimbourg, à la frontière anglaise ou Scottish Borders.
« Tout sauf un Speyside »
Fondée en 1871 à Buckie dans le Speyside, cette distillerie a eu une existence très discrète, si on excepte le fait qu’elle fut propriété de la municipalité pendant quelques temps dans les années 30, ce qui est assez rare en Ecosse. Modernisée en 1966 avec ajout de deux nouveaux alambics, puis à nouveau en 2011, elle produit des malts surtout utilisés pour les blends de Diageo, et rarement embouteillés officiellement. Celui-ci vient de chez Mossburn, qui possèdent également les distilleries Torabhaig et Reivers.
Jaune clair. Nez léger, avec des effluves fruitées (poire) et une pointe légèrement salée. Puissant à l’attaque, il développe en bouche un corps assez gras, avec des notes de foin séché et d’épices (gingembre). Finale plus sèche, un peu courte sur les épices. En résumé : rien à voir avec un Speyside.
Dailuaine – 10 ans et 11 mois – Single malt, Speyside – 46 % – Fût de Refill Hogshead.
Cuvée exclusive, LDQM X Douglas Laing. 357 bouteilles.
« Du sec à l’onctueux »
Comme l’indique son nom gaëlique (“vallon verdoyant”), la distillerie est située dans un creux au bord de la rivière Spey. Créée en 1852 par William Mackenzie, elle a été peu de temps après reliée au réseau de chemins de fer, ce qui a beaucoup influé sur son développement. Ce fut la première distillerie du Speyside à être munie de la cheminée se terminant par une pagode, conçue par Charles Doig en 1889. Équipée de six alambics, et plusieurs fois modernisée, son malt est réservé aux blends (Johnnie Walker), et il est peu embouteillé en single.
Jaune pâle. Nez animal, un peu musqué, puis évoluant sur l’amande et le raisin sec. Bien sec à l’attaque, il se développe en bouche avec puissance sur le poivre noir et d’autres épices, mais aussi sur le floral (fleurs blanches) et un caractère plus onctueux, voire légèrement miellé. Agréable persistance sur le sec et le minéral, avec toujours une tonalité épicée.
« Fougueux avec élégance »
Fondée en 1821, cette distillerie d’Elgin, dans la partie nord du Speyside, a connu de nombreux remaniements depuis. Toutefois, l’un de ses dirigeants, entre les deux guerres, était renommé pour ne remplacer qu’à l’identique les alambics trop âgés, en y martelant les mêmes bosses. Les deux importants alambics d’origine (maintenant non utilisés) ont été remplacés par quatre autres lors d’un agrandissement en 1973, puis par une nouvelle paire en 2013. Les malts ne sont guère embouteillés, sauf par les indépendants..
Jaune pâle. Nez plutôt sur le malté, devenant p tion sur un fond fruité. Bien puissant à l’attaque (malgré la réduction), il offre un corps bien fruité (prune jaune, poire) et sans lourdeur. Devenant presque brûlant vers la finale, il présente une belle élégance générale, mais avec beaucoup de fougue.
Un jardin de fleurs au chocolat …
Cette distillerie est une des rares à pouvoir se prévaloir d’être encore indépendante. Elle propose une très large sélection de malts. Elle a même initié la diffusion des tout premiers bruts de fût.
Le malt non filtré du club délicatement ciselé par le sherry est enthousiasmant au nez. Très parfumé et frais, il évolue en bouche en de très douces saveurs florales teintées de l’amertume du chocolat. Très bonne persistance en bouche.
ATTENTION CERTAINS PRODUITS PEUVENT ËTRE INDISPONIBLES A LA COMMANDE …
« Tout en douceur… mais pas que… »
Comme l’indique son nom gaëlique (vallon verdoyant), la distillerie est située dans un creux au bord de la rivière Spey. Créée en 1852 par William Mackenzie, elle a été ensuite reliée au réseau de chemins de fer, ce qui a beaucoup infl ué sur son développement. Ce fut la première distillerie du Speyside à être munie de la cheminée se terminant par une pagode, conçue par Charles Doig en 1889. Équipée de six alambics, et plusieurs fois modernisée, son malt est réservé aux blends (Johnnie Walker), et il est très peu embouteillé en single.
Ambré foncé, aux reflets grenat. Nez sur les fruits noirs, presque vineux, aux allures liquoreuses. Attaque puissante, mais avec beaucoup de moelleux. Douceur générale, aux accents fruités (cassis, mûre) avec une petite pointe poivrée qui relève bien la finale. Persistance assez longue, avec plus de caractère et de puissance. De quoi bien accompagner un dessert glacé ?
1″L’empreinte de l’oloroso »
La région d’Elgin au nord du Speyside, le long de la rivière Lossie, compte neuf distilleries en activité, mais celle qui porte son nom est l’une des moins connues. Fondée à la fin du 19ème siècle, modernisée en 1964 puis en 1992, ses malts sont en effet essentiellement utilisés pour l’élaboration des blends, dont le White Horse. Leur finesse fruitée découle d’une longue fermentation et d’une lente distillation. Il n’existe qu’un seul malt officiel, en 12 ans d’âge.
Brun aux reflets pourpres. Nez chaleureux, un peu vineux, sur le madère ou le porto. Sec à l’attaque, et un peu brûlant, il s’arrondit un peu en bouche, sous l’influence du xérès oloroso. Finale assez fruitée, relevée par le poivre, et bien apéritive.
« Un puissant bien charpenté » …
Située dans une vallée reculée à la limite du Speyside, cette distillerie centenaire (fondée en 1898) sert depuis toujours à l’élaboration du blend Teacher’s. Malgré son importance – huit grands alambics – elle est encore méconnue, mais sa notoriété augmente depuis son acquisition par Jim Beam -Suntory en 2005.
Jaune doré. Nez puissant (surtout pour un réduit) à dominante maltée mais vineuse également. En bouche, corps bien charpenté aux notes épicées (poivre noir) et boisées (vanille). L’ensemble est moelleux, voire miellé. Finale bien persistante avec une légère présence du vin.