« Apéritif tourbé comme sur Islay » …
Créée en 1817 par le seigneur local, Hugh Monro de Teaninich (qu’on prononce “Tiann-inich”), cette importante distillerie des Highlands septentrionales n’a pratiquement jamais cessé de fonctionner depuis, hormis pendant les guerres. Mais ses malts sont restés longtemps rarissimes avant que Diageo, son propriétaire, ne se décide à en commercialiser une petite partie. Après 2 ans de travaux, sa capacité est passée à plus de 10 millions de litres.
Ambré chaleureux. Moelleux dès le nez, avec une belle rondeur maltée. La bouche est plus puissante, sur le caramel au beurre et la pomme cuite, avec quelques notes poivrées. La finition en fût de Côtes-de-Nuits lui apporte une certaine douceur, sans heureusement atténuer son caractère bien malté.
« Jeune, mais puissamment tourbé » ..
Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart, qui appartient maintenant au groupe Distell, et qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, principalement tourbée.
Jaune très pâle, presque incolore. Nez fortement tourbé d’entrée, plus phénolique que végétal. En bouche, beaucoup de puissance, et, malgré un âge vraiment très jeune, déjà une belle rondeur autour de la tourbe, accompagnée de quelques notes fruitées et épicées. Belle
persistance tourbée.
« Tourbé comme un viking » …
Donald MacKenzie (ambassadeur whisky chez Dugas) et son ami d’enfance Mackay Smith ont créé leur société d’embouteilleurs indépendants en lançant Flatnöse, deux blended malts. Puis ont suivi un premier Bårelegs, single malt bien tourbé provenant d’Islay (leur île natale), puis un autre provenant des Highland. Celui-ci, baptisé Hache de Guerre (Battle Axe, l’arme des vikings) provient également d’Islay. Tous leurs whiskies sont embouteillés sans filtration à froid.
Jaune pâle. Nez tourbé dès l’attaque, avec un caractère un peu iodé. En bouche, la tourbe se développe immédiatement, franchement phénolique. Le corps est chaleureux, un peu brûlant, avec aussi un beau fruité (pomme cuite) qui le rend plus riche et plus supportable. Finale davantage sur la rondeur, avec une belle persistance tourbée. A noter que le degré d’embouteillage, proche du degré naturel d’un brut de fût, correspond à la latitude située à mi-chemin entre les deux villages natals des deux fondateurs.
4″Apéritif tourbé comme sur Islay »
Appartenant à un des plus anciens clans d’Ecosse qui lui a donné son premier roi, Anthony Mc-
Callum a d’abord vécu en France avant d’aller se former au whisky en Ecosse sous la direction des meilleurs spécialistes. Après plus de 20 ans passés à travailler pour des négociants, il a créé sa propre société d’embouteillage, House of McCallum, développant une gamme de malts bien typés comme il les aime. Le Frog, référence à son passé en France, est élaboré avec des malts d’Islay.
Jaune très pâle. Au nez, dominante de tourbe végétale, sans exagération, avec des notes céréalières. La tourbe s’affirme également en bouche, de façon nette et sèche, devenant plus phénolique. Elle s’accompagne de fruits jaunes et de poivre noir. Un apéritif comme on les aime… surtout quand il vient d’Islay.
« Vigoureusement tourbé » ….
Ce single malt d’Islay, qui signifie “Tête fumée“ a été sélectionné et assemblé par Ian MacLeod pour sa puissance tourbée. Il se caractérise également par son packaging représentant un crâne stylisé La gamme comprend maintenant cinq références, avec des finitions en fût de xérès et de rhum.
Jaune doré. La tourbe, plutôt végétale, s’installe progressivement au nez. L’attaque est puissante, voire brûlante, avec de belles notes d’épices et de poivre noir. Sec de dominante, il devient un peu plus rond et fruité (raisins secs, amande) sans rien perdre de sa vigueur. Plus riche qu’on aurait pu le supposer, sa finale chaleureuse persiste longuement sur des notes avant tout tourbées
« Sec et puissant » …
Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart, qui appartient maintenant au groupe Distell, et qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, dont des tourbées.
Ambré léger. Le nez, d’abord fermé, s’ouvre sur des notes un peu tourbées mais aussi fruitées. Attaque chaleureuse, voire brûlante. La dominante maltée et poivrée s’accompagne ensuite des apports vineux du porto, avec une certaine rondeur. Mais il reste surtout sec et puissant jusqu’à la finale, avec une persistance moyenne. Quelques années de plus lui auraient été sans doute profitable.
« Atypique, surtout pour un Islay »
Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées.
Jaune pâle. Nez discret, plutôt céréalier (paille) à l’aération. Sec à l’attaque, avec des notes poivrées, il se développe dans la même tonalité, évoluant même sur une forte astringence. Fruits jaunes (poire, pomme) lui donne un peu d’ampleur aromatique. Sec et minéral jusqu’à la fi nale, le rendant surtout intéressant à l’apéritif. Très inhabituel pour cette distillerie d’Islay.
Donald MacKenzie et Mackay Smith, on pourrait très bien les appeler « les Fils d’Islay ». respectivement originaires des villages de Port Charlotte et de Portnahaven situés à l’ouest de la mythique île d’Islay, ils ont grandi tous les deux au milieu des huit distilleries d’Islay, et dans leurs veines coule un sang… tourbé ! Ils ont d’abord créé FLATNÖSE, un blend riche en goût, présenté comme « un whisky à boire avec ses amis, pour fêter les joies, et diminuer les peines ».
Le nom est emprunté à Ketill Flatnöse un des premiers « Lords of the Isles » qui régnait sur la côte ouest de l’Ecosse au début de 2 eme millénaire…
Voici le tout nouveau Flatnöse blended malt Peated embouteillé à 46°. Assemblé à partir de 100% de Single Malt provenant de chaque région de production, avec un accent sur ceux provenant de l’île d’Islay, tout naturellement !
Ainsi la tourbe est présente, de manière douce mais persistante, et équilibrée par des saveurs délicates de miel et de citron confit et bien entendu non filtré à froid. Nez : fumé, miel, agrumes confits.
Bouche : tourbe, douceur, miel. Finale : longue, fumée, délicate
« Mariage entre la tourbe et le vin »
Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées.
Ambré soutenu à reflets rosés. Nez très vif sur la tourbe. Attaque puissante (un peu d’eau peut être nécessaire) sur le tourbe, le charbon de bois, mais adoucie par un fruité assez doux. Belle longueur sur les fruits compotés, le caramel cuit et le brûlé, avec une remarquable persistance. Belle alliance entre la tourbe et le vineux, ce qui est rare.
« De la tourbe bien fumée »
Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifi ant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart qui a relancé la commercialisation et développé des expressions nettement tourbées, comme celle-ci, deuxième à porter le nom « fumé » (toiteach en gaélique).
Jaune doré soutenu. Nez bien tourbé, avec de l’élégance et des notes fruitées, ainsi qu’un boisé bien présent sans être écrasant. En bouche, la tourbe domine, avec aussi un caractère très poivré, accompagné d’une relative douceur fruitée (pomme cuite), sans doute due à un fût de xérès. Finale très puissante sur le poivre noir et la tourbe avant tout fumée en arrière-plan.