« De la douceur venue des îles »
Avec un ancêtre créateur d’une distillerie en 1782 à Dublin, et fi ls de John Teeling, qui a fondé Cooley en 1987, Jack et Stephen Teeling ont de qui tenir. D’abord embouteilleurs indépendants, ils proposent des assemblages (à partir des stocks de Cooley) très différents du style irlandais classique, plutôt doux et moelleux. En mars 2015, ils ont ouvert leur propre distillerie à Dublin.
Doré. Nez doux et moelleux, peu marqué. De la rondeur à l’attaque, plus puissant ensuite. Dominante sur le malt et le caramel, un peu de pomme cuite, sur un corps assez net. Notes de rhum sur la finale, qui enrobent l’ensemble aromatique. La douceur générale s’appuie sur une structure bien charpentée et plutôt chaleureuse.
« L’apport du xérès »
Avec un ancêtre créateur d’une distillerie en 1782 à Dublin, et fi ls de John Teeling, qui a fondé Cooley en 1987, Jack et Stephen Teeling ont de qui tenir. D’abord embouteilleurs indépendants, ils proposent des assemblages (à partir des stocks de Cooley) très diff érents du style irlandais doux et moelleux. En mars 2015, ils ont ouvert leur propre distillerie à Dublin. Les séries limitées Brabazon rendent hommage au comte du même nom qui, au 18ème siècle, facilita le commerce à Dublin, notamment celui de distillateurs comme les Teeling.
Jaune doré. Nez un peu gras, marqué par les fruits secs (noisette), la confi ture de prune et le caramel. Attaque ronde, avec des notes épicées (réglisse, clous de girofl le, poivre), des fruits rouges (mûre, cassis) et un peu de caramel. Sur la fi nale, liquoreuse et plus tannique, les épices dominent avec une pointe de cerise confi te. Assemblage de single malts provenant de six fûts diff érents de xérès.
Chaleureusement fruité …
Fondée en 1999 par Bernard et Rosemary Walsh, la société Hot Irishman était d’abord centrée sur l’assemblage et la commercialisation d’une recette d’Irish Coffee jugée la plus intéressante après de multiples essais… dans un chalet des Alpes françaises. Ce fut en suite une crème irlandaise à base de whiskey. En 2006, ils signaient un contrat d’approvisionnement auprès d’Irish Distillers pour constituer des stocks de whiskeys vieillis trois fois. A partir de là, ils ont lancé différentes déclinaisons de leurs propres assemblages.
Ambré. Au nez, très puissant, sur le caramel au beurre, le biscuit sec et de riches notes fruitées (xérès ?). Attaque brûlante, puis moelleuse en bouche, avec des notes épicées et poivrées. Beaucoup de rondeur sur la pomme cuite, le vieux cuir ciré, le raisin de Corinthe, tout en se terminant sur une finale chaleureuse et un peu liquoreuse.
Bien équilibré et suave …
Avec un ancêtre créateur d’une distillerie en 1782 à Dublin, et fils de John Teeling, qui a fondé Cooley en 1987, Jack Teeling a de qui tenir. Il s’est lancé comme embouteilleur indépendant, avec l’ambition de proposer des whiskeys irlandais différents du style moelleux et doux actuellement répandu. Outre ce single malt, Teeling propose également un blend irlandais et un Poitin (le whiskey clandestin d’antan) à 61,5°. Jack Teeling vient de créer sa distillerie à Dublin.
Nez prometteur et gourmand qui s’ouvre sur des notes de melon, de figue, de toffee et de citron. En bouche, très bel équilibre entre les notes de fruits secs, d’épices et de clou de girofle, les notes plus douces de vanille, et les épices. Finale longue et suave, apportant une belle harmonie avec les tannins plutôt secs du bois.
Commentaire de Donald MacKenzie, Brand Ambassador Whisky chez Dugas.
Chaleureux et original …
Avec un ancêtre créateur d’une distillerie en 1782 à Dublin, et fils de John Teeling, qui a fondé Cooley en 1987, Jack Teeling a de qui tenir. Il s’est lancé comme embouteilleur indépendant, avec l’ambition de proposer des whiskeys irlandais différents du style moelleux et doux actuellement répandu. Outre ce blended whiskey, il propose également le single malt Vintage Reserve de 21 ans, et un Poitin (le whiskey clandestin d’antan) à 61,5°. Jack Teeling vient de créer sa distillerie à Dublin.
Ambré. Nez moelleux, plutôt vanillé avec un peu d’épices. Attaque puissante, mais avec de la rondeur. Vanille, banane flambée, avec du toffee. Le moelleux initial fait place à un caractère plus sec, relevé par le poivre noir et un peu de piment. Chaleureux et original, avec une longue persistance sur les épices. Mais en quoi est-il irlandais ?
Puissant et doux à la fois
Fondée en 1999 par Bernard et Rosemary Walsh, la société Hot Irishman était d’abord centrée sur l’assemblage et la commercialisation d’une recette d’Irish Coffee jugée la plus intéressante après de multiples essais… dans un chalet des Alpes fran- çaises. Ce fut ensuite une crème irlandaise à base de whiskey. En 2006, ils signaient un contrat d’ap- provisionnement auprès d’Irish Distillers pour constituer des stocks de whiskeys distillés trois fois. À partir de là, ils ont lancé différentes déclinaisons de leurs propres assemblages, dont ce 12 ans d’âge sorti… en 2012.
Jaune doré. Nez d’abord discret, puis élégant, sur les fruits jaunes et le miel. En bouche, une puissance plutôt impétueuse, mais aussi bien moelleuse. Fruits secs (amandes, noisettes, raisins de Corinthe), cire d’abeille, évoluant vers un léger boisé (bois de santal) et un peu de cuir neuf. Bien fondu et très harmonieux, un malt dont la force recouvre également une belle douceur.
Puissant et doux à la fois
Fondée en 1999 par Bernard et Rosemary Walsh, la société Hot Irishman était d’abord centrée sur l’assemblage et la commercialisation d’une recette d’Irish Coffee jugée la plus intéressante après de multiples essais… dans un chalet des Alpesfrançaises. Ce fut ensuite une crème irlandaise à base de whiskey. En 2006, ils signaient un contrat
d’approvisionnement auprès d’Irish Distillers pour constituer des stocks de whiskeys distillés trois fois. À partir de là, ils ont lancé différentes déclinaisons de leurs propres assemblages, dont ce 12 ans d’âge sorti… en 2012.
Jaune doré. Nez d’abord discret, puis élégant, sur les fruits jaunes et le miel. En bouche, une puissance plutôt impétueuse, mais aussi bien moelleuse. Fruits secs (amandes, noisettes, raisins de Corinthe), cire d’abeille, évoluant vers un léger boisé (bois de santal) et un peu de cuir neuf. Bien fondu et très harmonieux, un malt dont la force recouvre également une belle douceur.
Malté et boisé
Fondée en 1999 par Bernard et Rosemary Walsh, la société Hot Irishman était d’abord centrée sur l’assemblage et la commercialisation d’une recette originale d’Irish Coffee. Ce fut ensuite une crème irlandaise à base de whiskey. En 2006, ils signaient un contrat d’approvisionnement auprès d’Irish Distillers pour constituer des stocks de whiskeys distillés trois fois. Avec ça, ils ont lancé différentes déclinaisons de leurs propres assemblages. Vieillie dans du chêne américain, cette édition est limitée à seulement 2 000 bouteilles. Médaillée d’or des Whiskey Masters dans la catégorie Whiskey Irlandais Premium, elle a également obtenu 94.5 points dans la Whiskey Bible 2010 de Jim Murray.
Le nez allie de subtiles notes de bourbon, avec une pointe de gingembre. Légèrement huileuse et maltée, la bouche devient ensuite douce-amère avec le développement de notes boisées plus sèches. D’une grande longueur, la finale est riche (notes de chocolat) et subtilement épicée,
Céréals et fruits
Seule distillerie indépendante d’IRLANDE, Cooley, en plus de vingt ans d’existence, a toujours su sortir des sentiers battus. Elle étonne à nouveau la planète whisky avec le single grain Greenore, distillé uniquement à base de maïs, mais vieilli longuement en fût de bourbon, ce qui est très rare avec les single grain commercialisés habituellement.
Jaune tirant sur le doré. Nez chaleureux, bien malté, pain sortant du four, avec de fines notes de bottes de foin. Attaque ample et généreuse, suivi par un corps à dominante de céréales, mais aussi quelques fruits jaunes et un peu de miel. Le corps est souple, malgré un boisé un peu trop acre, surtout sur la finale. Belle longueur avec une forte persistance sur le fruité et les céréales.
Le brut de fut, le plus tourbé d’Irlande
Poursuivant sa politique de séries limitées pour sa marque Connemara, la distillerie irlandaise Cooley vient de sortir une deuxième déclinaison, après celle caractérisée par une finition en fût de xérès. Seul single malt tourbe d’Irlande, Connemara est désormais connu dans le monde entier pour son style tourbe caractéristique.
Turf Mor, nom donné à cette série de 20 000 bouteilles, est bien plus tourbe que la version initiale, car elle affiche un taux de phénol de 50 ppm, ce qui lui permet de rivaliser avec les écossais Ardberg ou Laphroaig, tout en étant le single malt irlandais le plus tourbe sur le marché. De plus, il a été embouteillé à son degré naturel (58,2 %) et sans filtration à froid. Sur l’étiquette comme sur l’étui, un feu de briquettes de tourbe brûlant dans un âtre traditionnel irlandais explicite sans conteste la spécificité de Turf Mor.
Jaune clair. Au nez, une tourbe végétale se développe progressivement, avec des notes herbacées, puis, à l’aération, le fumé devient prédominant, évoluant sur le goudron et le bitume. Attaque rive, très puissante, puis le fumé de la tourbe s’installe avec une belle intensité. Il s’accompagne de notes plus fruitées (pomme verte, marmelade d’orange) mais aussi herbacées (menthe fraîche). Le corps est imposant, crémeux, tapissant largement le palais. H évolue sur le poivré, mais aussi sur un citronné acidulé. Et on retrouve longuement la tourbe sur une très belle finale. Une riche puissance tourbée qui confirme le profil spécifique de Connemara.