« Xérèsement vôtre »
Appartenant à un des plus anciens clans d’Ecosse qui lui a donné son premier roi, Anthony Mc Callum a d’abord vécu en France avant d’aller se former au whisky en Ecosse sous la direction des meilleurs spécialistes. Après plus de 20 ans passés à travailler pour des négociants, il a créé
sa propre société d’embouteillage, House of Mc Callum, développant une gamme de malts très
typés comme il les aime.
Ambré foncé à dominante grenat. Nez vineux sur le liquoreux. Moelleux à l’attaque en bouche, il est bien marqué par les fruits rouges et noirs (cassis, mûre) sur une base maltée. Notes d’épices assez discrètes, avec une pointe de poivre noir. Très agréable sur la persistance un peu liquoreuse, mais est-ce encore un whisky ? A l’aveugle, on pourrait facilement s’y tromper…
« Chaleureusement fruité »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune très pâle. Nez puissant, sur la céréale et le pain frais, avec un peu de poivre noir. Attaque brûlante (un peu d’eau est conseillé), puis se développe avec un caractère sec mais très fruité (poire surtout, raisin jaune). Il devient plus gras sur la finale, le malté s’accompagnant de quelques notes épicées. Finale bien chaleureuse, avec persistance sur le malt et le fruité.
« Le grand dram pour un soir »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune pâle. Nez malté et épicé, avec des notes boisées (chêne) un peu vanillées. Plutôt doux à l’attaque, il développe ensuite une belle puissance sur un corps sec. Bien épicé, il présente de l’ampleur sur les raisins de Corinthe, le pignon de pin, avec des notes de miel de châtaignier. Un digestif tout en rondeur qui s’appuie sur de solides notes boisées. Un grand dram pour le soir.
« Harmonieux, voire charmeur »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Ambré clair. Chaleureux au nez, sur le caramel au beurre, le bois de santal, les champignons de forêt, avec de belles notes épicées. Attaque plutôt vive en bouche, sur le poivre noir, puis se développe un fruité caramélisé (pomme cuite). Belle ampleur en bouche, avec de la suavité, mais aussi du fruit sec (raisins de Corinthe, noisette). Classique, mais bien harmonieux, voire charmeur.
« Des premiers pas à suivre » …
Créée en 2012, cette distillerie est située à Thurso, la ville la plus au nord de la Grande-Bretagne
(en dehors des îles). Elle est toute proche d’une ancienne distillerie (1821-fi n des années 1860), dont elle a repris le nom Wolfburn, qui désigne le cours d’eau tout proche. Utilisant de petits alambics, la distillerie produit déjà quatre malts principaux, vieillis en sherry butt (500 litres), fûts de bourbon et petits fûts (quarters) de chêne américain. Aurora a maturé en sherry butts d’oloroso, sans âge indiqué.
Jaune légèrement doré. Nez surtout céréalier, d’une belle douceur. De la puissance en bouche, assez moelleuse, mais également bien épicée sur le poivre noir. Malt encore bien jeune, mais et de goût avec du potentiel aromatique indéniable. Un collector pour les passionnés de nouveautés, les autres sauront attendre des âges plus aboutis.
« Mariage entre la tourbe et le vin »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Ambré clair. Chaleureux au nez, sur le caramel au beurre, le bois de santal, les champignons de forêt, avec de belles notes épicées. Attaque plutôt vive en bouche, sur le poivre noir, puis se développe un fruité caramélisé (pomme cuite). Belle ampleur en bouche, avec de la suavité, mais aussi du fruit sec (raisins de corinthe, noisette). Classique, mais bien harmonieux, voire charmeur.
« Un digestif d’une belle ampleur »
Relativement récente, cette distillerie des Highlands ouverte en 1965 doit sa création à la qualité de l’eau de la rivière Teith. et à la présence des grands ateliers d’une ancienne filature de coton. Elle est située à Doune, à peu de distance de la ligne séparant les Highlands des Lowlands. Produisant essentiellement pour les blenders, ses embouteillages officiels sont assez rares.
Jaune doré soutenu. Nez animal, avec du cuir et du tabac brun. Attaque un peu brûlante, il devient ensuite assez sec, sur les raisins de Corinthe et la noisette grillée. Belle ampleur aromatique avec aussi du boisé : le fût de brandy a beaucoup apporté… Finale légèrement liquoreuse, toujours sur les fruits secs et une pointe de vanille. Un excellent digestif.
« Un Highland finement tourbé »
Donald MacKenzie (ambassadeur whisky chez Dugas) et son ami d’enfance Mackay Smith ont créé leur société d’embouteilleurs indépendants en lançant deux blended malts sous la marque Flatnöse. Puis ont suivi un premier Bårelegs, single malt bien tourbé provenant d’Islay (leur île natale), et maintenant ce single malt provenant des Highland. Tous leurs whiskies sont embouteillés sans filtration à froid.
Jaune vif. Nez original, animal et un peu fumé, puis développe du fruité. En bouche, la tourbe se développe rapidement, mais sans dominer les notes de fruits jaunes et de fruits secs. Puissant, avec de l’ampleur, il est très équilibré, avec des notes gourmandes. Si la finale est légèrement astringente, la tourbe revient agréablement sur la persistance, avec de fines notes fumées.
« Tourbé… juste ce qu’il faut »
Appartenant à un des plus anciens clans d’Ecosse qui lui a donné son premier roi, Anthony McCallum a d’abord vécu en France avant d’aller se former au whisky en Ecosse sous la direction des meilleurs spécialistes. Après plus de 20 ans passés à travailler pour des négociants, il a créé sa propre société d’embouteillage, House of McCallum, développant une gamme de malts très typés comme il les aime.
Jaune pâle. Au nez, le tourbé se développe d’entrée, mais assez léger, plus végétal que phénolique. En bouche, plus gras à l’attaque, devient plus puissant voire brûlant. La tourbe du nez reste présente jusqu’à la finale, accompagnée de notes fruitées (poire) puis poivrées. Légère persistance tourbée.
« Puissant et épicé »
Fondée en 2012 avec des investisseurs asiatiques, cette nouvelle distillerie de Glasgow renoue avec un passé plus que centenaire, la dernière distillerie de ce type dans la grande ville d’Ecosse ayant fermé en 1902. Après un gin, ce single malt, baptisé 1770 (date de la création de la première distillerie connue de la ville), a maturé dans des fûts de bourbon, puis a été affiné dans des fûts de chêne neuf. Lancées en juin 2018, les 5 000 premières bouteilles de 50 cl ont été rapidement vendues.
Ambré un peu doré. Nez doux, plutôt sucré. Attaque généreuse, avec un corps sec, plutôt fruité (prune rouge, pomme cuite) mais aussi épicé sur le poivre noir. Puissant et vif malgré la réduction, il offre aussi des notes de tabac blond, mais sa persistance est un peu courte.