« Fruité et poivré » …
Fondée en 1896, cette distillerie du Speyside (non loin de Cardhu) est devenue très vite la propriété des Highland Distillers, avant d’appartenir à Edrington Group. Rénovée et agrandie dans les années 70, elle élabore des malts très appréciés des blenders. Elle a eu pour particularité de procéder sur place au maltage de son orge, en utilisant le système Saladin. Toutefois, la distillerie a été mise en sommeil en 2009. En 2011, Ian Macleod l’a rachetée, la production a repris un an après (mais le maltage a été arrêté) avec l’ambition de faire de Tamdhu un malt plus présent sur le marché.
Jaune doré. Nez bien malté, plutôt sec sur des notes de fruits jaunes. Sec à l’attaque, voire brûlant malgré la réduction, le corps a de l’ampleur avec une dominante épicée (poivre noir). Bien chaleureux jusqu’à la finale, il se termine sur des notes de fruits secs (raisins de Corinthe, amande), mais la persistance est un peu courte.
« Généreusement puissant » …
La plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics existants (mais la moitié seulement sont utilisés actuellement) et une capacité de production de plus de 12 millions de litres par an. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients … des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Selon les auteurs, Tomatin se rattache au Speyside … ou aux Highlands du Nord !
Ambré légèrement orangé. Nez assez doux, puis prenant de la puissance fruitée (raisins de Corinthe) à l’aération. Attaque forte et puissante, puis on retrouve le raisin de Corinthe du nez sur une solide base maltée. Généreux voire opulent, il décline aussi des notes de pomme cuite et de caramel au beurre. Persistance harmonieuse sur le fruité vineux.
Fondée en 1875, cette distillerie est située en bord de mer, sur le Moray Firth. Une localisation qui la voit parfois classée dans le Speyside (très voisin), mais aussi dans les Highlands du Nord. Assez vite propriété des Highland Distillers, elle a été complètement rénovée à la fin des années
50, avec notamment le changement des alambics. Ses malts ont surtout été utilisés par les blenders. Mise en sommeil en 1986, elle a été rachetée par des investisseurs privés en 2008, qui ont relancé la production, puis reprise par le groupe BenRiach en 2013.
Le fût de chêne neuf américain a été toasté avant d’être utilisé pour la finition. Au nez, la vanille s’accompagne de notes boisées et fumées. La bouche est douce, voire moelleuse, sur le caramel au beurre, le gingembre, le bois grillé et des notes de fumées. La finale est plus épicée, avec une dominante de céréales et de fumée (d’après les notes de dégustation de la société Dugas).
« Puissamment apéritif »…
Située à Thurso, tout au nord de l’Ecosse, la distillerie a été construite en 2012 par un groupe d’investisseurs, sur un site ayant déjà connu une distillerie entre 1821 et 1860. Avec un nom signifiant la source du loup, elle se veut de caractère artisanal, avec une distillation « lente et douce » selon ses créateurs. Plusieurs malts sont commercialisés, ainsi que des séries limitées.
Jaune très pâle. Nez un peu discret, sur le fruité et le malté, avec un peu de tourbe en arrière-plan. Chaleureux à l’attaque, sur un corps bien sec. Le malté est dominant avec des notes de poire et de coing, sur un fond tourbé. Harmonieux et très équilibré, un whisky encore jeune, très apéritif, avec de la puissance.
« Contrasté, mais équilibré »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont
aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres
par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au
point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis
l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune doré soutenu. Nez d’abord fermé, s’ouvrant ensuite sur de la douceur, à la fois maltée et miellée. Attaque assez ferme, plutôt sèche. Tout en contrastes, la bouche va d’un malté assez sec et épicé, à une rondeur fruitée, légèrement sucrée, en arrière-plan. L’ensemble est toutefois harmonieux et bien fondu, avec une réelle originalité apportée par la finition vineuse.
A découvrir…
« Sec, tourbé et très prometteur »
Située à Thurso, tout au nord de l’Ecosse, la distillerie a été construite en 2012 par un groupe d’investisseurs, sur un site ayant déjà connu une distillerie entre 1821 et 1860. Avec un nom signifiant la source du loup, elle se veut de caractère artisanal, avec une distillation « lente et douce » selon ses créateurs. 4 malts sont déjà commercialisés, ainsi que des séries limitées.
Jaune très pâle. Nez discret, plutôt végétal, devenant plus chaleureux à l’aération, avec une pointe tourbée. En bouche, attaque sur la tourbe, avec un caractère presque brûlant. Le corps est sec, voire minéral, avec des notes florales (violette ?) qui lui donnent une belle personnalité. Encore un peu court en bouche, du fait de son jeune âge, mais vraiment prometteur.
« À l’attaque »
Située à Thurso, tout au nord de l’Ecosse, la distillerie a été construite en 2012 par un groupe d’investisseurs, sur un site ayant déjà connu une distillerie entre 1821 et 1860. Avec un nom signifiant la source du loup, elle se veut de caractère artisanal, avec une distillation « lente et douce » selon ses créateurs. 4 malts sont déjà commercialisés, ainsi que des séries limitées.
Jaune légèrement doré. Nez assez puissant, sur les céréales et les fruits jaunes. Franchement brûlant à l’attaque (un peu d’eau n’est pas inutile), il se développe ensuite sur un corps plus moelleux, surtout malté, avec des notes de vanille (fût de bourbon) et des notes poivrées sur la finale. Portant à juste titre le nom du navire de guerre viking, voilà un presque brut de fût qui vous remet d’attaque.
2″Une puissante douceur »
Propriété depuis 1838 de la famille Mackenzie, Glen Ord (dans les Highlands du Nord) s’est longtemps appelée Glen Oran, avant d’entrer dans le groupe John Dewar’s, devenu aujourd’hui Diageo. Autre spécificité, ses orges maltées sont produites sur place, mais sont également utilisées par d’autres distilleries du groupe. L’énorme succès du Singleton (produit par Glen Ord, mais aussi par Glendullan et Dufftown) a entraîné une très forte expansion, avec une capacité de 11 millions de litres d’alcool par an.
Jaune pâle. Nez finalement malté, avec un peu de prune jaune et des notes épicées. Plutôt onctueux à l’attaque, il est vite brûlant (un peu d’eau n’est pas inutile) avec une dominante poivrée. On retrouve le fruité du nez, avec aussi un peu de pomme cuite au beurre. Puissant jusqu’à la finale sans être trop agressif, grâce à des notes miellées qui apportent de la douceur.
« Solidement épicé » …
Cette distillerie fondée en 1833 présente la particularité d’être géographiquement dans les Lowlands, mais d’avoir été rattachée aux Highlands depuis une trentaine d’années, car l’eau qu’elle utilise en provient directement. En outre, sa typicité n’a rien à voir avec les malts herbacés et fl oraux des Lowlands. Une des spécificités de la distillerie est d’utiliser différents xérès pour le vieillissement de ses malts. Par ailleurs, une distillation particulièrement lente (3 litres à la minute) donne un style particulier au malt.
Ambré clair aux reflets orangés. Nez puissant, bien malté et tirant sur le fauve, avec des notes épicées. Attaque presque brûlante (un peu d’eau sera apprécié des palais sensibles) mais le corps se révèle vite moelleux et bien poivré. La pomme cuite au caramel accompagne le tout, sur un corps solide et tapissent bien le palais. Longue persistance sur le malt et les épices.
« Contrasté, mais équilibré »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune doré soutenu. Nez d’abord fermé, s’ouvrant ensuite sur de la douceur, à la fois maltée et miellée. Attaque assez ferme, plutôt sèche. Tout en contrastes, la bouche va d’un malté assez sec et épicé, à une rondeur fruitée, légèrement sucrée, en arrière-plan. L’ensemble est toutefois harmonieux et bien fondu, avec une réelle originalité apportée par la finition vineuse. A découvrir…