Épicé et boisé surtout
Cette distillerie des Highlands du Nord ne date que de 1967 et ne doit pas être confondue avec Brora, beaucoup plus ancienne et située juste à côté, mais dont les malts ont par le passé également portés le nom de Clynelish. Brora est désormais fermée, alors que les six alambics de Clynelish sont en pleine activité. Bâtie sur le modèle de Caol Ila, la distillerie élabore des malts essentiellement destinés aux blends (Johnnie Walker surtout).
Ambré soutenu, aux reflets fauves. Nez net et puissant, épicé avec des notes de caramel au beurre. Plutôt sec à l’attaque en bouche, il prend vite de l’ampleur, avec un caractère surtout boisé, tirant un peu sur la résine. Puis les notes épicées reviennent en force, mais enrobées par une douce cire d’abeille. Le boisé revient sur la finale, longue et chaleureuse.
Classique !
Cette distillerie des Highlands du Nord ne date que de 1967 et ne doit pas être confondue avec Brora, beaucoup plus ancienne et située juste à côté, mais dont les malts ont par le passé également portés le nom de Clynelish. Brora est désormais fermée, alors que les six alambics de Clynelish sont en pleine activité. Bâtie sur le modèle de Caol Ila, la distillerie élabore des malts essentiellement destinés aux blends (Johnnie Walker surtout).
Jaune tirant sur le doré. Nez de céréales et de miel, tirant sur l’herbacé. Attaque d’abord suave, mais il devient ensuite plus relevé, avec des notes épicées (poivre noir). Fruits secs (amande), raisins secs donnent la tonalité aromatique générale, qui se termine sur une finale sèche et assez fine. Pas vraiment original, mais un certain caractère quand même. L’influence du madère peut-être…
Le charme du grand âge
Histoire passablement embrouillée que celle des distilleries Brora et Clynelish, car les deux noms ont été donnés à des malts différents selon les époques. La plus ancienne a été fondée en 1819 sous le nom de Clynelish. Bien plus tard, en 1969, les mêmes propriétaires ouvrent à côté une seconde distillerie, appelée également Clynelish. La plus ancienne prend alors le nom de Clynelish n°2, puis, après une mise en sommeil, prend le nom de Brora. Mais elle fermera ses portes en 1983. Le malt Brora concerne l’ancienne distillerie pendant la période 1975-1983. Il est donc particulièrement rare.
Doré soutenu aux reflets bronze. Nez végétal, mais aussi animal (sauvagine). Attaque puissante, qui se poursuit avec une forte ampleur, presque brûlante. Arômes très fondus où l’on peut distinguer les fruits secs (raisin de Corinthe, noisettes), le bois de santal, le vieux cuir, la pomme cuite, la cannelle…Une belle richesse due au grand âge, et qui persiste longtemps avec beaucoup de charme…
Fruité et épicé
Cette distillerie des Highlands remonte à la fin du 18e siècle, appelée alors Aldour, mais elle a été ensuite déplacée puis plusieurs fois agrandie, notamment en 1973 avec le doublement du nombre d’alambics. A noter que le village dont elle porte le nom s’écrit lui avec deux « 1 ».
Ses malts servent essentiellement aux blends de Bell’s (Diageo), et ne sont que rarement disponibles, sauf pour des éditions commémoratives limitées. Jaune doré. Nez fruité, avec un caractère plus épicé à l’aération, avec des notes boisées (santal ??). Plutôt rond et moelleux à l’attaque, il monte vite en puissance, avec une belle dominante maltée accompagnée de fruits (pomme cuite, liqueur d’orange), d’un peu de caramel et de notes plus épicées. Finale chaleureuse et bien fruitée, mais tout de même un peu courte…
Sec, avec du moelleux tout de même
Portant le nom du plus haut mont d’Ecosse (1 344 mètres), cette distillerie est doublement associée à Long John Macdonald, qui l’a créée en 1825, avant de donner son nom à la marque de blend bien connue. Après une certaine période d’instabilité, elle fut par la suite rachetée par la société… Long John Distillers, et enfin reprise en 1991 par les Japonais de Nikka, qui l’ont bien rénové et commercialisent le malt davantage que par le passé.
Jaune pâle. Nez d’abord discret, puis marqué par les céréales à l’aération, foin séché, mais aussi cire d’abeille et un peu de térébenthine. Attaque vive et sèche, évoluant sur le fruité (poires jaunes), le poivre noir, le gingembre. La puissance de l’alcool se fait davantage sentir sur la finale, mais bien enrobée par un certain moelleux qui le rend plus agréable. Il n’en reste pas moins un excellent apéritif bien sec.
Céréalier avant tout
Fondée en 1896 par les Frères Dewar dans un village de la région de Perth (Eastern Highlands), la distillerie a été conçue dès ses origines pour alimenter en single malt le blend Dewar’s, aujourd’hui leader sur le marché nord-américain. Avec sa reprise par Bacardi en 1998, le single malt est aujourd’hui plus largement commercialisé, notamment à des âges différents.
Jaune d’or, un peu pâle. Nez de céréales maltées, assez chaleureux, avec un léger caractère miellé. L’attaque est franche, puissante et épicée. Le corps est plus souple, assez charpenté. Dominante aromatique sur les céréales (corn flakes), mais avec une nette présence de poivre noir et des traces de gingembre. Belle longueur en bouche, et assez longue persistante. Un malt avant tout céréalier, voire campagnard…