« Chaleureusement fruité »
Avec un ancêtre créateur d’une distillerie en 1782 à Dublin, et fils de John Teeling, qui a fondé Cooley en 1987, Jack et Stephen Teeling ont de qui tenir. D’abord embouteilleurs indépendants, ils proposent des assemblages (à partir des stocks de Cooley) très différents du style irlandais classique, plutôt doux et moelleux. En mars 2015, ils ont ouvert leur propre distillerie à Dublin, élaborant des whiskies de malt et de grain, ainsi que des pot still whiskeys typiquement irlandais.
Ambré cuivré tirant sur le rouge. Au nez, les fruits rouges dominent, avec une pointe de caramel. Attaque brûlante (une goutte d’eau n’est pas inutile…) où le fruité (cerise) domine, avec un peu de boisé. Ensuite, la douceur fruitée le dispute à la puissance épicée (cannelle, poivre noir), dans une belle harmonie générale, avec une persistance très chaleureuse.
Pour la puissance aromatique avant tout …
Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Écosse, utilisant des orges écossais, voire d’Islay. Le premier, distillé en 2002, atteignait un taux de phénol de 110 ppm, alors que les plus tourbés de l’époque ne dépassaient pas les 50 ppm. Depuis, des versions encore plus tourbées sont régulièrement proposées ! Du jamais bu jusqu’à présent dans le monde des whiskies tourbés…
Jaune doré. Nez puissant, voire lourd, sur le caramel, le tabac blond et des zestes d’orange. En bouche, la tourbe s’installe progressivement sans agressivité, accompagnée par la vanille, le caramel au beurre et quelques fruits secs (raisins de Corinthe, amande). Brûlant, certes, mais supportable grâce à une belle rondeur où se fondent tous les arômes. Plus que la seule tourbe, c’est cette puissance aromatique inédite qui impressionne le plus, et le niveau atteint en ppm devient presque accessoire.
Pour la puissance aromatique avant tout ….
Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Écosse, utilisant des orges écossais, voire d’Islay. Le premier, distillé en 2002, atteignait un taux de phénol de 110 ppm, alors que les plus tourbés de l’époque ne dépassaient pas les 50 ppm. Depuis, des versions encore plus tourbées sont régulièrement proposées ! Du jamais bu jusqu’à présent dans le monde des whiskies tourbés…
Jaune doré. Nez puissant, voire lourd, sur le caramel, le tabac blond et des zestes d’orange. En bouche, la tourbe s’installe progressivement sans agressivité, accompagnée par la vanille, le caramel au beurre et quelques fruits secs (raisins de Corinthe, amande). Brûlant, certes, mais supportable grâce à une belle rondeur où se fondent tous les arômes. Plus que la seule tourbe, c’est cette puissance aromatique inédite qui impressionne le plus, et le niveau atteint en ppm devient presque accessoire.
Tourbé, certes, mais sur le versant végétal
Sous cette dénomination originale («Comme nous l’avons trouvé»), Ian Mac Leod propose
régulièrement l’embouteillage d’un fût unique (single cask) soutiré sans la moindre manipulation : pas de réduction, pas de filtrage à froid, pas de colorant. Pur et naturel, peut-on dire. Tout repose bien évidemment sur le talent et le savoir-faire du maître de chais pour sélectionner un fût intéressant. Cette fois, son choix s’est porté sur un fût en provenance d’une distillerie d’Islay.
Jaune doré. Nez végétal, voire tourbé, aux herbes médicinales et notes de beurre. Très brûlant à l’attaque (un peu d’eau est recommandé), il se développe sur la tourbe grasse, très végétale.
Ample à onctueux, il garde tout de même un profil sec, surtout sur la finale. Belles notes fruitées (poire cuite) en accompagnement d’une très longue persistance.
La tourbe en majesté
Portant le nom d’une des sources qui alimentent la distillerie de Bruichladdich, sur Islay, le single malt Octomore s’annonce comme le malt le plus tourbé jamais élaboré en Ecosse. La première version est apparue en 2008, et depuis, chaque année, est commercialisée une nouvelle qui, chaque fois, repousse les limites du taux de tourbe. Toutefois, ce numéro 5 est à 167 PPM, comme le précédent.
Jaune pâle. Au nez, la tourbe phénolique s’impose immédiatement, mais avec élégance et sans brutalité. Attaque puissante, voire brûlante, mais une belle rondeur fruitée s’installe ensuite. La tourbe y occupe une place majestueuse, dévoilant d’intéressantes nuances végétales et fruitées, et sans pratiquement de notes fumées. Un concentré d’une rare richesse, avec une finale un peu astringente, et surtout une persistance incroyablement longue…