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ARDNAMURCHAN – 57,9° – Single Cask tourbé vieilli en fûts d’oloroso – WHARD003CGM

ATTENTION CERTAINS PRODUITS PEUVENT ËTRE INDISPONIBLES A LA COMMANDE …

« De la rondeur derrière la chaleur »

Avec un nom qui signifie en gaélique “le détroit d’Islay”, un emplacement en face de l’île de Jura, et une eau bien tourbée, la distillerie a toujours eu de quoi intéresser les amateurs de malts puissants. Bien que fondée en 1846, Caol Ila a été complètement remaniée vers 1972 par United Distillers (Diageo aujourd’hui). Compte tenu de la demande, elle a été à nouveau agrandie en 2011, ce qui porte sa capacité à 6,5 millions de litres par an. Élégants et bien tourbés, ses malts sont disponibles en de multiples versions, mais existent aussi des malts non tourbés.

Ambré. Nez élégamment vineux, discrètement tourbé. En bouche, la tourbe se manifeste davantage, dans un registre plutôt terreux mais accompagné d’une agréable douceur fruitée (fruits jaunes) apportée par le xérès blanc. Il devient plus épicé (poivre noir) sur la finale, avec une belle persistance assez tourbée.

KILKERRAN

“La belle rondeur vineuse du porto“

Glengyle est la nouvelle distillerie de Campbeltown, installée entre 2000 et 2004 par la société Springbank. Il s’agit de la renaissance d’un site qui a été en activité de 1872 à 1925, appartenant à un membre de la famille Mitchell. Le malt qui est élaboré à Glengyle porte le nom de Kilkerran (pour des raisons de propriété commerciale), qui fait référence au saint évangélisateur de la région. Aux côtés de Springbank, la distillerie est dédiée à des expérimentations, notamment sur des malts très tourbés.

Ambré aux reflets rougeâtres. Nez tourbé avec des notes vineuses. Attaque assez ronde, voire moelleuse. Le tourbé n’arrive qu’ensuite, et reste sous-jacent. Mais l’influence du porto reste heureusement limitée, et ne domine pas l’ensemble, finalement très harmonieux. Après celui en élevé en fût de xérès, de quoi prouver si nécessaire l’influence du fût sur le profil final.

GLENGLASSAUGH 2009

« Rond mais bien épicé » …

Fondée en 1875, cette distillerie est située en bord de mer, sur le Moray Firth. Une localisation qui la voit parfois classée dans le Speyside (très voisin), mais aussi dans les Highlands du Nord. Assez vite propriété des Highland Distillers, elle a été complètement rénovée à la fin des années 50, avec notamment le changement des alambics. Ses malts ont surtout été utilisés par les blenders. Mise en sommeil en 1986, elle a été rachetée par des investisseurs privés en 2008, qui ont relancé la production, puis reprise par le groupe BenRiach en 2013.

Ambré. Nez sur le caramel d’abord, avec une dominante maltée. Belle puissance à l’attaque, mais aussi avec de la douceur apportée par l’oloroso. Raisins blancs et raisins secs dominent une belle palette aromatique évoluant surtout sur le fruité. Charmeur malgré son degré élevé, sa rondeur fruitée persiste longuement, bien relevée par des notes épicées.

GLENTAUCHERS 2007

« Aussi brûlant que moelleux »

Distillerie fondée en 1898 dans le Speyside par deux associés, William Lowrie et le célèbre James Buchanan, créateur d’un des blends les plus vendus à l’époque, le Black & White. Bien desservie par le chemin de fer, et souvent modernisée, la distillerie a changé plusieurs fois de propriétaires (dont DCL, United Distillers, Allied Domecq et maintenant Pernod-Ricard), mais a toujours servi exclusivement à l’élaboration de blends, à tel point que le premier embouteillage officiel ne date que de 2017.

Jaune très pâle. Nez assez discret, plutôt floral avec des notes poivrées. Bien sec à l’attaque, voire un peu brûlant, il se développe avec une belle finesse sur des notes de céréales accompagnées d’un peu de poire. Bien relevée par le poivre noir, la finale est davantage moelleuse, voire charmeuse. Apéritif ou digestif ? A vous de choisir…

Hazelburn 9 ans

« Puissant… peut-être un peu trop ? »

Une ancienne distillerie de Campbeltown (1836-1925) a donné son nom à ce single malt distillé pour la première fois en 1996 par les Mitchell, toujours dans les mêmes alambics que Springbank et Longrow. L’idée était de refaire un malt comme dans les Lowlands, en utilisant un orge malté non tourbé, et en pratiquant une triple distillation. Ce malt est produit en faible quantité.

Doré un peu soutenu. Nez assez doux (surtout pour le degré), devenant plus puissant à l’aération, avec des notes fruitées (prune jaune) et biscuit au beurre. Attaque vive voire un peu brûlante. On retrouve ensuite la dominante fruitée avec beaucoup de piquant (poivre, piment) et un peu d’épices. Mais la puissance alcoolique atténue un peu trop toute la finesse aromatique des Hazelburn réduits.