Archives

Laphroaig

Un charmeur inattendu …

Créée vers 1815 par la famille Johnston (dont l’un des membres a péri noyé… dans une cuve de fermentation), cette distillerie d’Islay est longtemps restée une propriété familiale, possédant ses propres aires de maltage de l’orge (toujours utilisées) et ses tourbières. Sa puissance et ses arômes originaux ont donné à Laphroaig (qui se prononce «Lafrog») un rôle de pionnier dans la découverte des malts d’Islay.

Jaune doré. Nez bien tourbé, immédiatement phénolique, mais sans excès. Attaque onctueuse, puis une forte puissance s’installe, supportable toutefois. La tourbe est bien au rendez-vous, déroulant ses volutes fumées et ses accents végétaux. Une version se distinguant par son caractère très moelleux, l’astringence et l’âcreté n’étant guère dominantes, voire présentes. Sauf sur la finale, et encore, car on y trouve aussi de belles notes miellées. Un Laphroaig charmeur ? Et oui, c’est possible… sans rien perdre de son caractère.

Laphroaig

Fougueux mais apaisé … 

Créée vers 1815 par la famille Johnston (dont l’un des membres a péri noyé… dans une cuve de fermentation), cette distillerie d’Islay est longtemps restée une propriété familiale, possédant  ses propres aires de maltage de l’orge (toujours utilisées) et ses tourbières. Sa puissance et ses arômes originaux ont donné à Laphroaig (qui se prononce “Lafrog”) un rôle de pionnier dans la découverte des malts d’Islay.

Jaune doré soutenu. Au nez, le tourbé phénolique se manifeste immédiatement, puissant mais sans agressivité. Plutôt moelleux à l’attaque, il développe vite une belle puissance dominée par la tourbe, à la fois fumée et végétale, avec un peu de pomme cuite et quelques épices. L’âge a un peu rasséréné sa fougue et apaisé son astringence, mais son caractère entier est toujours bien là, jusqu’à la finale et bien au-delà.