1″L’empreinte de l’oloroso »
La région d’Elgin au nord du Speyside, le long de la rivière Lossie, compte neuf distilleries en activité, mais celle qui porte son nom est l’une des moins connues. Fondée à la fin du 19ème siècle, modernisée en 1964 puis en 1992, ses malts sont en effet essentiellement utilisés pour l’élaboration des blends, dont le White Horse. Leur finesse fruitée découle d’une longue fermentation et d’une lente distillation. Il n’existe qu’un seul malt officiel, en 12 ans d’âge.
Brun aux reflets pourpres. Nez chaleureux, un peu vineux, sur le madère ou le porto. Sec à l’attaque, et un peu brûlant, il s’arrondit un peu en bouche, sous l’influence du xérès oloroso. Finale assez fruitée, relevée par le poivre, et bien apéritive.