« Sec ou moelleux ? Les deux ! » …
Située dans une ferme de la Somme, cette distillerie a été créée fi n 2015 par Etienne d’Hautefeuille (10ème génération de la même famille) pour diversifier l’exploitation agricole en utilisant l’orge cultivée sur place. Distillées en petites quantités, les whiskies connaissent des fi nitions très variées. Hautefeuille produit également des gins aromatisés avec des plantes de la région.
Jaune doré tirant sur le roux. Nez puissant, un peu lourd, cuir pâtiné, tabac blond. Sec et fruité à l’attaque, il est bien épicé, avec des notes de fruits secs (noisette). La fi nale est plus moelleuse, mais l’amertume de l’amontillado se fait tout de même sentir avec une belle persistance.
« Très complet pour son âge » …
Située dans une ferme de la Somme, cette distillerie a été créée fi n 2015 par Etienne d’Hautefeuille (10ème génération de la même famille) pour diversifi er l’exploitation agricole en utilisant l’orge cultivée sur place. Distillées en petites quantités, les whiskies connaissent des fi nitions très variées. Hautefeuille produit également des gins aromatisés avec des plantes de la région.
Jaune clair. Nez très odorant, fl oral et fruité. Plutôt malté à l’attaque, le corps est puissant, bien
épicé et sec. Harmonieux et bien élégant, il est déjà d’une grande richesse aromatique pour son jeune âge. Plutôt vineux en arrière-plan, avec un peu de boisé vanillé, et une persistance légèrement sucrée.
« Le charme du vieillissement »
Après un démarrage en 1878, la faillite d’une banque a d’abord retardé son ouverture jusqu’en1887. Située à Rothes (qui en compte quatre autres), dans le Speyside, cette distillerie a été par la suite agrandie deux fois, et compte aujourd’hui dix alambics. Mais ses malts, le plus souvent maturés en fûts de xérès, sont rares en embouteillage en single. Elle appartient depuis 1999 à Edrington Group, mais ses malts sont distribués par Berry Brothers, au moins au Royaume-Uni.
Jaune légèrement doré. Nez surtout malté, bien chaleureux avec une pointe de gingembre. Attaque sèche, un peu brûlante, sur la prune jaune et la figue. Le corps a de l’ampleur, entre fruité et malté, tout en restant bien agréable. De quoi témoigner qu’un vieillissement prolongé donne bien du charme à ce malt au départ bien robuste.
Un Lowlands bien puissant …
Fondée en 1814 tout au sud de l’Écosse, dans les Lowlands, cette ferme-distillerie a été de nombreuses fois fermée puis réouverte au long de son histoire. La dernière fermeture, en 1993, a failli lui être fatale, même si elle avait été aménagée en centre de visite, mais un Irlandais à la recherche d’une maison de campagne en est tombé amoureux et a décidé de relancer la production depuis 1999. Mais, en raison de difficultés financières, la production est arrêtée depuis le début de 2014, en attente d’un repreneur.
Jaune doré. N ez chaleureux, à dominante céréalière, pain au levain et brioche beurrée, avec un soupçon de poivre noir. Puissant en bouche, l’alcool se faisant nettement sentir. Le caractère très sec, voire âpre, s’accompagne de quelques notes fruitées (pomme mûre) et aussi de mie de pain de campagne, de biscuit au beurre, avec une belle concentration. Finale surtout sur le poivré, réchauffante et d’une belle longueur.
Un concentré de tourbe
Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant « Bouche de la crique », elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandi en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart, (groupe CL World Brands) qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées, pour les malts.
Jaune très pâle. Nez discret, d’abord malté, puis la tourbe plutôt phénolique se laisse deviner progressivement, assez élégante. Très concentré en bouche, il se développe avec une belle puissance tourbée, directe et sans fioritures, à part un peu de poivre noir vers la finale. Un concentré de tourbe très persistant, mais avec beaucoup de finesse et d’élégance, et qui ne se laisse pas oublier de longtemps.