Joli fruité qui n’aurait demandé qu’à vieillir un peu plus …
Cette distillerie des Highlands du Nord ne date que de 1967 et ne doit pas être confondu avec Brora (fermée depuis 1983), beaucoup plus ancienne et située juste à côté, mais dont les malts ont par le passé également porté le nom de Clynelish. Bâtie sur le modèle de Caol Ila, la distillerie élabore des malts essentiellement destinés aux blends (Johnnie Walker surtout). D’importants travaux d’agrandissement ont été annoncés par Diageo, mais sont depuis suspendus, en raison du ralentissement de certains marchés.
Jaune doré. Nez sur la céréale bien mûre, avec du fruit jaune et une pointe d’épice. Le corps est à la fois sec mais avec de la rondeur, sur une base bien charpentée. Beaucoup de fruits jaunes (poire William, prune) bien relevé par le poivre noir. Malt bien agréable dans sa puissance, mais la finale est un peu courte, oubliant le fruité pour rester sur la note d’alcool et un peu d’astringence boisée. Un âge plus élevé lui aurait sans doute permis de développer un fondu plus harmonieux.
Joli fruité qui n’aurait demandé qu’à vieillir un peu plus ….
Cette distillerie des Highlands du Nord ne date que de 1967 et ne doit pas être confondu avec Brora (fermée depuis 1983), beaucoup plus ancienne et située juste à côté, mais dont les malts ont par le passé également porté le nom de Clynelish. Bâtie sur le modèle de Caol Ila, la distillerie élabore des malts essentiellement destinés aux blends (Johnnie Walker surtout). D’importants travaux d’agrandissement ont été annoncés par Diageo, mais sont depuis suspendus, en raison du ralentissement de certains marchés.
Jaune doré. Nez sur la céréale bien mûre, avec du fruit jaune et une pointe d’épice. Le corps est à la fois sec mais avec de la rondeur, sur une base bien charpentée. Beaucoup de fruits jaunes (poire William, prune) bien relevé par le poivre noir. Malt bien agréable dans sa puissance, mais la finale est un peu courte, oubliant le fruité pour rester sur la note d’alcool et un peu d’astringence boisée. Un âge plus élevé lui aurait sans doute permis de développer un fondu plus harmonieux.
Du brutal
Cette distillerie des Highlands du Nord ne date que de 1967 et ne doit pas être confondue avec Brora, beaucoup plus ancienne et située juste à côté, mais dont les malts ont par le passé également porté le nom de Clynelish. Brora est fermée depuis 1983, alors que les six alambics de Clynelish sont en pleine activité. Bâtie sur le modèle de Caol Ila, la distillerie élabore des malts essentiellement destinés aux blends (Johnnie Walker surtout), le single malt n’étant vendu qu’à hauteur de cent mille bouteilles/an.
Jaune doré. Nez épicé, sur la prune jaune et la céréale bien mûre. Beaucoup de rondeur au palais, avec un corps charpenté. Puis le poivre noir et le boisé un peu astringent prennent toute la place, ne laissant plus guère s’exprimer le fruité, qu’on retrouve à peine sur la finale. Plutôt brutal dans l’ensemble, sans guère de persistance.
La tourbe, comme on l’aime …
Avec un nom qui signifie en gaélique « le détroit d’Islay », un emplacement en face de l’ile de Jura, et une eau bien tourbée en provenance d’un loch où souffle en permanence une brise aux effluves de bruyère et de myrte, la distillerie a toujours eu de quoi intéresser les amateurs de malts puissants. Bien que fondée en 1846, Caol lia a été complètement remaniée vers 1972 par United Distillers (Diageo aujourd’hui). Elégants et bien tourbes, ses malts sont aujourd’hui disponibles en de multiples versions.
Jaune pâle. Au nez, la tourbe .à la fois végétale et phénolique se développe rapidement, accompagnée de quelques notes de fruits jaunes (poire, coing). Attaque puissante (malgré l’âge déjà élevé) mais très moelleuse également. La tourbe domine largement, comme au nez, mais plus végétale et fruitée surtout. Tapissant bien le palais, le malt reste sur un caractère plutôt sec, à peine épicé jusqu’à une très longue finale et une persistance tourbée remarquable. Que du bonheur.