« Un apéritif bien fruité »
Existant dès 1823, année de la légalisation du scotch whisky, cette distillerie de Dufftown, au coeur du Speyside, élabore surtout un malt très apprécié des blenders pour sa richesse et sa puissance… d’où la rareté des single malts, même si une plus grande variété est aujourd’hui réalisée par Diageo. Une distillation en deux étapes et demie (mais différente de celle pratiquée à Springbank) expliquerait son caractère original, dû aussi à la grande diversité de formes de ses alambics.
Jaune doré un peu trouble. Nez délicat sur le fruité (pomme cuite) et le malt d’orge. Attaque sur le malté, puis le fruité se développe (pomme jaune, abricot, vanille) avec quelques notes d’ananas et de fruits exotiques. Sur la finale, l’orge malté devient plus âcre et peu agréable, malgré le fruité persistant.
DALMORE – 15 ans – 40° – Vieilli 12 ans en fût de bourbon, puis en fûts séparés de
xérès (amoroso, oloroso et mathusalem) pendant 3 ans, avant assemblage.
« Gourmand mais robuste »
Créée en 1839, cette distillerie des Highlands du Nord a été assez vite liée au blender Whyte & Mackay. Elle a pour particularité un très vieil alambic dont le col est refroidi par une circulation d’eau, ce qui a pour effet d’alléger l’eau de vie de ses éléments les plus lourds. Ce qui explique peut-être ses capacités à vieillir longuement (au-delà de 50 ans), même si les bouteilles d’un tel âge sont particulièrement rares et valent de petites fortunes. D’importants travaux de modernisation vont permettre à la distillerie de doubler sa production en 2025.
Ambré aux reflets rouges. Nez chaleureux et puissant, avec une agréable présence du xérès. De la rondeur en attaque, devient plus robuste et boisé en bouche. Arômes gourmands sur la pomme cuite, les raisins secs, le pruneau, allant vers une certaine amertume en final. Très gourmand et savoureux, un excellent digestif qui reste un peu sec sans être jamais sucré.
« Fougueux avec élégance »
Fondée en 1821, cette distillerie d’Elgin, dans la partie nord du Speyside, a connu de nombreux remaniements depuis. Toutefois, l’un de ses dirigeants, entre les deux guerres, était renommé pour ne remplacer qu’à l’identique les alambics trop âgés, en y martelant les mêmes bosses. Les deux importants alambics d’origine (maintenant non utilisés) ont été remplacés par quatre autres lors d’un agrandissement en 1973, puis par une nouvelle paire en 2013. Les malts ne sont guère embouteillés, sauf par les indépendants..
Jaune pâle. Nez plutôt sur le malté, devenant p tion sur un fond fruité. Bien puissant à l’attaque (malgré la réduction), il offre un corps bien fruité (prune jaune, poire) et sans lourdeur. Devenant presque brûlant vers la finale, il présente une belle élégance générale, mais avec beaucoup de fougue.
« Le « tourbé » d’Irlande »
En 1987, John Teeling ouvre une distillerie de whiskeys irlandais sur le site d’une ancienne fabrique d’eau-de-vie. Il lance ainsi le single malt Tyrconnell, le single grain Greenore et le Connemara, premier whiskey tourbé d’Irlande. En 2011, Teeling vend la distillerie au groupe Jim Beam, qui sera lui-même acheté par le japonais Suntory en 2014.
Jaune paille. Nez élégant légèrement tourbé au départ, avec des notes de fruits jaunes. En bouche, attaque suave, puis la tourbe s’installe sans exagération, toujours accompagnée par le fin fruité du nez. Finale plus conséquente, avec un léger boisé. Un Irlandais qui se démarque bien des Écossais.
ATTENTION CERTAINS PRODUITS PEUVENT ËTRE INDISPONIBLES A LA COMMANDE …
« Un vrai dessert »
Portant le nom le nom de cette région au sud-est de l’Ecosse, cette distillerie a commencé à produire le 6 mars 2018, la première depuis 180 ans. Installée à Hawick par quatre anciens de chez William Grant & Sons, elle est aménagée dans les bâtiments d’une ancienne compagnie électrique, qui remontent à 1880. Elle élabore aussi un gin et une vodka. Son premier blend est à base de rye (eau-de-vie de seigle) pour 2/3 et de single malt pour 1/3.
Jaune très pâle. Nez discret, sec et marqué par le seigle. Plus onctueux en bouche, il est moelleux et agréablement fruité, rehaussé par des notes épicées. Le corps est gourmand, presque pâtissier, avec une finale vanillée et crémeuse. Un véritable dessert à lui tout seul.
« Un grand séducteur ? » …
Fondée en 2005 à Yanshan (Taïwan), la distillerie Kavalan est aujourd’hui une des plus importantes au monde en matière de single malts, disposant de cinq cuves de brassage, 40 fermenteurs et 10 paires d’alambics. De quoi élaborer jusqu’à 28 malts diff érents, sans parler des séries limitées, en multipliant les fûts de vieillissements. Les whiskies Kavalan sont aujourd’hui exportés dans plus de 60 pays.
Ambré soutenu. Nez chaleureux (malgré la réduction), surtout marqué par le xérès, avec des notes boisées, raisins secs et amandes. Belle richesse en bouche, avec du moelleux, mais aussi un peu d’amertume (amande), de la vanille et du bois de santal. Très séducteur… peut-être un peu trop ?
Un puissant caractère …
Le « West Island » n’est pas une région « officielle » dans la nomenclature de la Scotch Whisky Association, qui n’en compte que cinq, et les différentes îles font partie des Highlands… sauf Islay tout de même. Cette dénomination regroupe Arran, Mull, Jura, Skye, Lewis… et même les Orcades, pourtant franchement au nord de l’Ecosse. Mise à part leur caractéristique insulaire, les distilleries qui y sont installées produisent des malts très différents.
Jaune doré. Nez surtout malté, puissant, avec une pointe épicée, puis de la tourbe qui se manifeste à l’aération. La bouche est moelleuse, mais surtout assez épicée, voire poivrée. Caramel et vanille se développent en symbiose, avec toujours une note de tourbe légèrement fumée. Puissant mais très harmonieux, voilà un malt de caractère – malgré la réduction – qui peut séduire aussi bien des néophytes que des amateurs chevronnés.
« Pour les amateurs de fino »
Créée à l’initiative de la maison Dugas, la gamme VIP lui est exclusive. Elle comprend déjà un
blended malt (42°), et maintenant ce single malt qui a connu une finition en fût de xérès.
Jaune pâle. Bien sec au nez, un peu acétique, voire âcre. On retrouve ce caractère très sec en bouche, plutôt céréalier, avec des notes d’amandes et de gingembre. Finale assez àpre et astringente, toujours sur les fruits secs, avec quelques notes végétales…
Un puissant caractère …
Le « West Island » n’est pas une région « officielle » dans la nomenclature de la Scotch Whisky Association, qui n’en compte que cinq, et les différentes îles font partie des Highlands… sauf Islay tout de même. Cette dénomination regroupe Arran, Mull, Jura, Skye, Lewis… et même les Orcades, pourtant franchement au nord de l’Ecosse. Mise à part leur caractéristique insulaire, les distilleries qui y sont installées produisent des malts très différents.
Jaune doré. Nez surtout malté, puissant, avec une pointe épicée, puis de la tourbe qui se manifeste à l’aération. La bouche est moelleuse, mais surtout assez épicée, voire poivrée. Caramel et vanille se développent en symbiose, avec toujours une note de tourbe légèrement fumée. Puissant mais très harmonieux, voilà un malt de caractère – malgré la réduction – qui peut séduire aussi bien des néophytes que des amateurs chevronnés.
Le Whisky P&M est le fruit de l’association de la brasserie Pietra et la Distillerie Mavella. Brassé à Furiani par la brasserie Pietra, puis distillé, élevé en fût de chêne, adouci à l’eau de source et assemblé au domaine Mavella à Aleria.. Les amateurs de saveurs nouvelles et recherchées trouveront dans ce whisky l’authenticité d’un terroir respecté. D’ailleurs, nos whiskies ont été retenus par Jim Murray dans sa bible du Whisky 2007, 2008, 2009, 2010 et 2014 ; et a classé le P&M en 2014 à la cinquième place mondiale et le hisse à la troisième place au niveau européen.
Au départ, des notes de poire et d›abricot. En bouche, un corps légèrement épicé avec un soupçon de noisette et une finale herbacée d›eucalyptus et de myrte.