La tourbe, comme on l’aime …
Avec un nom qui signifie en gaélique « le détroit d’Islay », un emplacement en face de l’ile de Jura, et une eau bien tourbée en provenance d’un loch où souffle en permanence une brise aux effluves de bruyère et de myrte, la distillerie a toujours eu de quoi intéresser les amateurs de malts puissants. Bien que fondée en 1846, Caol lia a été complètement remaniée vers 1972 par United Distillers (Diageo aujourd’hui). Elégants et bien tourbes, ses malts sont aujourd’hui disponibles en de multiples versions.
Jaune pâle. Au nez, la tourbe .à la fois végétale et phénolique se développe rapidement, accompagnée de quelques notes de fruits jaunes (poire, coing). Attaque puissante (malgré l’âge déjà élevé) mais très moelleuse également. La tourbe domine largement, comme au nez, mais plus végétale et fruitée surtout. Tapissant bien le palais, le malt reste sur un caractère plutôt sec, à peine épicé jusqu’à une très longue finale et une persistance tourbée remarquable. Que du bonheur.