Actualités et dégustations

Welcome aux trois français ….

Les poètes

Welcome aux trois français au Clan des écossais

Haro à tous ceux qui avaient voulu penser :

Ils n’en avaient pas le goût, leur palais étranger

Sirotent seulement des nectars dénudés

Knockando mis à part ou autre Macallan !

Y croire est une erreur car jamais il ne crânent …

Dégustation du 5 Décembre 2013

 

 

Cigares & Spiritueux … deux mondes parallèles

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Les MATHEMATICIENS , dans leur grande sagesse, affirment que les parallèles se rejoignent à l’infini. Rassurez-vous, je ne suis pas sage, et je n’ai pas attendu d’atteindre l’infini pour allier la dégustation d’un malt ou d’un rhum et d’une vitole.

Ces mondes parallèles se rejoignent dans leurs vocabulaires, leurs traditions, leurs dégustations, leurs terroirs…

Terroirs, le mot est lâché. S’il est courant de parler de terroirs pour un cigare – le terroir désignant couramment un pays ou une région d’un pays -, les amateurs de whisky sont plus frileux pour utiliser ce vocable. L’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité) définit le terroir comme étant « un espace géographique limité dans lequel une communauté humaine construit au cours de son histoire un savoir-faire collectif, fondé sur un système d’interactions entre un milieu physique et biologique et un ensemble de facteurs humains ». Les itinéraires techniques ainsi mis en jeu révèlent une originalité, confèrent une typicité et aboutissent à une réputation pour un produit originaire de cet espace. On ne demande pas grand-chose à un cigare, pas plus qu’à un whisky, sinon qu’il nous plaise. C’est pour cette raison qu’il n’existe pas de « meilleur cigare », de « meilleur whisky », comme il n’existe pas de « meilleur vin ». Tout est question de goût, d’humeur, d’affinités, de temps à consacrer à la dégustation ainsi que des conditions dans lesquelles s’opèrent cette dégustation. Seul, après une promenade en campagne, ou pendant la retransmission d’un match de rugby ; ou mieux, entre amis, devant un feu de cheminée, car la notion de plaisir n’est jamais très éloignée de la notion de partage. Il en est des alliances entre le cigare et les spiritueux comme des mariages entre un homme et une femme : tantôt douces, sensuelles, explosives, voire  plus si affinités… Continuer la lecture

Fête du Malt : exercice de mémoire

Georges PEREC publie en 1978  « Je me souviens ».
D’émouvants détails que l’on croit sur le moment sans importance, des bribes qui par fragments reconstituent l’histoire de sa vie. Aussi, dans quelque temps, pourrait-on dire à propos de cette soirée d’octobre 2013, « Je me souviens ».
De GlenDronach sortie de son sommeil, de Colbert de Villacerf ministre de Louis XIV, de son hôtel particulier si près, à toucher le château de Versailles.  Continuer la lecture

TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE CLAN SANS JAMAIS OSER LE DEMANDER …

Bien sûr  il y a la lettre, incomparable, attendue, toujours renouvelée, pour nous faire rêver dans ce monde de brut, avec sa sélection, ses commentaires, son édito. « Mais je lis… et puis j’oublie », comme il fut dit récemment.

 Aujourd’hui, une question ? La réponse est immédiate sur le nouveau site : www.grandsmalts.fr … là, tout sur tout ! Tous les éditos, toutes les actualités du Clan et celles du whisky, avec les contributions de T. Terrain et JM Danquigny, on a envie de tout relire ! tout sur les distilleries, dont la liste s’allonge sous la plume experte de G. Delos, qui nous raconte en détail leur histoire.

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Le whisky réserve parfois des surprises

Près de l’Étoile, dans le quartier Monceau, l’École hôtelière Médéric nous reçoit une
nouvelle fois pour notre dégustation du 4 septembre. Tout d’abord atelier de fonderie
et de chaudronnerie, c’est là que le sculpteur Bartholdi monta entièrement la Statue de la Liberté.
En 1884, elle dominait de ses quarante-six mètres les immeubles du voisinage.

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Ce bâtiment aux allures de grand paquebot, abrite une prestigieuse école préparant aux métiers de la table : barman, sommelier, cuisinier et bien évidemment le service en salle.
Dans ce lieu une escouade de jeunes gens en noir et blanc, sourire aux lèvres, mains derrière le dos, sans qu’un cheveu ne dépasse, uniforme oblige, nous accueille gentiment. Nous dégustons les deux premiers whiskies de la soirée, un Glenburgie et un Arran : les commentaires me font plus rêver que les breuvages. Continuer la lecture

Pascal Dutarte, un ami qui nous voulait du bien

Lassés parfois de traverser toute l’Ile de France pour nous rejoindre et partager nos agapes,
nos amis autour de Cergy Pontoise dénichèrent il y a quelques années un sympathique endroit
où se réunir, pour honorer le dieu whisky sans oublier les plaisirs de la table.
Ce fut d’abord Au Petit Gris, dans Saint-Ouenl’Aumône, que nous fîmes la connaissance de Pascal.
Habile artisan, perfectionniste, chaleureux, amical, les soirées du Clan devinrent rapidement,
sous sa houlette et celle des talentueux animateurs du Clan, un rendez-vous incontournable pour
nos amis. Soucieux de se développer, Pascal prit il y a quelques temps sa canne et son chapeau pour s’installer à Génicourt et son restaurant l’Arrêt fut naturellement la prochaine étape du Clan. Et pendant de nombreuses années, le seul mot d’ordre fut : Génicourt on y vient, on y court, pour déguster les cassolettes de petits gris ou participer aux dîners « tout chocolat » en début d’année !! Bref pour tout ces moments mémorables, merci Pascal, et que des vents favorables te portent vers tes nouveaux projets.
Prenant le relais, Cyril Gautier est le nouveau restaurateur de l’Arrêt, et souhaite maintenir l’accueil
et la qualité qui a fait sa réputation. Ne doutons pas de sa réussite. À bientôt.

Gérard TRENTESAUX

Un jour de mai au bois rouge

Dégustation au Restaurant Le Bois rouge dans le Xe arrondissement de Paris

D’abord l’approche, le quartier animé, beaucoup de monde dans les rues, beaucoup d’échoppes de coiffeurs africains pleines à craquer, de longues files de filles qui attendent leurs tresses, il faut dire aussi que la rue de la Fidélité n’est pas loin de la rue de Paradis, alors forcément, on se presse…

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Élisabeth, notre hôtesse nous accueille avec sa gentillesse habituelle à l’orée du Bois Rouge. Nous aussi, nous sommes nombreux à attendre le début de la dégustation, après avoir tourné et retourné les bouteilles que nous allons respirer, humer, puis déguster.
Le Port Charlotte, tourbe élégante, agréablement poivré, accompagne notre entrée, puis le Springbank, précédé par sa réputation mais qui décevra certains et ravira d’autres par ses notes fruitées très marquées pomme de par sa finition en fût de calvados !
Le tiramisu fait une belle alliance avec le Linkwood, puissant et poivré, la goutte d’eau n’était pas de trop pour mieux en révéler les arômes. Marie- Hélène nous fait partager sa culture du Glengoyne et évoque la lenteur de sa distillation, le malt et les fruits qu’il développe en bouche nous font oublier qu’il va falloir affronter la rue et ses trottoirs pleins de monde.
Les terrasses affichent complet, malgré l’heure tardive, tout a un petit air de soir d’été… mais plus que cette prose, quelques photos suggéreront la chaleureuse ambiance du Bois Rouge, ce soir là !

Nicole LOISEAU

Une assemblée amicale et chaleureuse

Chers amis,
L’assemblée générale annuelle nous a réunis à Génicourt ce samedi soir 06 avril 2013.
L’Histoire nous apprend l’origine de Génicourt, du germain Gising et du latin Cortem, « qui engendre peu ». Il est vrai que la population de Génicourt est stable depuis même la rattachement avec Gérocourt en 1840 : Resserré entre le territoire d’Osny au sud et celui d’Epiais – Rhus au nord proche de Pontoise et Cergy ville nouvelle.

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Pascal, notre restaurateur, nous accueille à l’Arrêt dans une salle à l’étage vers 18 heures pour traiter des différents sujets concernant la vie du clan. Le quitus est donné à l’unanimité ainsi qu’à la réalisation d’autres résolutions apportant modification des fonctions de certains administrateurs. Marie-Hélène devient présidente, Maryline trésorière principale et Gérard président d’honneur.
20 h 30 sonne, 42 personnes s’approchent des saintes tables dans la grande salle de restauration au rez-de-chaussée.
Notre ancien président a laissé libre court au chef de cuisine et son équipe pour agrémenter la dégustation de whiskies apportés par Benoît. M. Dugas notre fournisseur de breuvage nous quitte devant rallier la Martinique sous 24 heures pour rechercher de nouveaux rhums.
Serge et Bruno, nos serveurs à la main épaisse, préparent les bouteilles de la soirée. Gilbert Delos, journaliste spécialiste en bières et whiskies, assure le commentaire. En apéritif, un Island classique de DDL accompagné de petits fours. L’entrée un pressé de foie gras au magret fumé avec le Black Bull blend de luxe. Un tournedos sauce périgourdine et sa garniture, arrosé du Glen Elgin bien équilibré.
Des amis demandent à réserver certains whiskies. Une assiette de fromages avec l’Ardbeg Galilleo
pour quitter le rêve et revenir sur terre. A Génicourt, le repas se termine façon chocolat : un moelleux servi avec le Glenmorangie respecte la tradition, et un café pour clore cette excellente,
amicale et chaleureuse soirée. L’Histoire relate que la ferme de Gérocourt possédait sa distillerie et transformait les betteraves en alcool, sans doute la raison pour laquelle Génicourt est le relais le plus important du clan des grands malts. Je termine en pensant à Rabelais : Beuvez toujours
vous ne meurrez jamais. Je préfère le whisky d’ici que l’au-delà.
Votre ami JPC

Soirée Portes ouvertes

Très souvent, lorsque l’on quitte une organisation, on se retourne pour vérifier que l’édifice que l’on quitte ne s’écroule pas du fait de notre départ.

Vous vous demandez ou je vais avec ces suppositions ? Eh bien, nous en sommes à la conclusion : j’ai du pour raison de santé réduire mon  activité au sein du Clan. Et quand je me retourne, je constate que rien ne s’écroule, bien au  contraire.
Par exemple, les « portes ouvertes » J’ai assisté le 6 décembre dernier à une soirée  exceptionnelle. Il est vrai que tout le monde s’y était mis : Gérard à l’organisation générale, et à l’animation ; FXD avec le Pata Negra, le meilleur jambon du monde : un guijuelo (de Salamanque) qui nous a accompagné pendant pratiquement toute la soirée découpé en virutas (copeaux) selon les règles de l’art. En face de cet atelier s’en tenait un autre dont nous avons aussi pu apprécier l’art : Mlle Christina Monaco, gagnante du concours « challenge France Angostura, » Meilleure «  barmaid » de l’année, qui nous à permis d’échapper à la « dictature » du whisky FXD n’a  pratiquement pas dépasser ce bar à cocktail volontairement ou pas- lui seul peut répondre.

A propos de whisky, il ne faut pas oublier que c’était tout de même l’objet de la soirée, Marie- Hélène et Maryline encaissaient à tour de bras participations à la soirée et renouvellement d’adhésion… Il y avait donc un bar à whisky, tenu par deux vétérans qui étaient très difficiles à aborder tellement ils étaient absorbés par leur service (et non tellement ils avaient absorbé, et bien qu’ils exsudassent comme en plein été). Ils avaient dix whiskies à servir, mais aussi 80 clients : un Clynelish 15 ans, un Sprigbank 15 ans, un Glenrothes 2000, un Bunnahabhain 1997, un Glencadam 15 ans, un Bruichladdich X 4+3, un Ardbeg 14 ans, un Glengoyne 12 ans, un Dalemore 15 ans, un Berinnes 15 ans, un Bruichladdich Bere Barley 20006.
Parallèlement, un autre bar s’était ouvert discrètement : un bar à hors d’oeuvre et à viandes froides pris en main par Pascal Dutarte et sa bande, ils étaitent au moins 6. (merci à eux)et difficiles à identifier mais très efficaces, sous l’oeil vigilant de Pascal.

Puis vint le moment du dessert : des flans et des clafoutis (excellents, ni trop lourds, ni pâteux, presque rafraichissants) entre autres Finalement, tout le monde semblait content, heureux,
comme il sied à une soirée du Clan. J’ai oublié de demander aux deux intéressés s’ils estimaient
avoir fait une bonne soirée : il s’agissait évidemment de Benoit et de Nadine qui s’occupaient des ventes de produits du Clan. Car il y a un « mais » Un bémol toutefois et pas des moindres : c’est une
soirée qui a coûté de l’argent au clan au lieu d’en rapporter.

 
C. PENNEQUIN

Fête nationale écossaise au Bar Belge

Une dégustation très éclectique pour cette soirée, nous passons d’une petite île (Skye), au Speyside, puis les Highlands du nord, pour terminer sur Islay.

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En attendant le maître de cérémonie nous avons commencé la dégustation par Le Poit Dhubh de 21 ans, ce whisky, conçu et élaboré par Sir Ian Noble sur l’île de Skye, est un blend pur malt à base de Talisker. Les participants ne l’ont pas trouvé très équilibré et de plus très alcooleux ; peut-être ne se mariait-il pas bien avec le Cock-a-Leekie (potage au poulet et poireaux).
La soirée Robert Burns commença par le « Bénédicité » puis suivirent quelques blagues  écossaises. Nous avons alors attaqué le grand cérémonial et la parade du Haggis, ainsi que le Ardmore 10 ans – seul Speyside tourbé -, cette distillerie n’utilise que des fûts de premier remplissage. Ce whisky aromatique, tourbé mais pas trop, plutôt amer, herbacé s’est bien entendu avec le plat très épicé.

Puis vint l’apologie de Robert Burns poète paysan, symbole de l’Ecosse qui écrivit des poèmes et des chansons populaires, son oeuvre fut inspirée de la vie à la campagne, de la nature et de la culture populaire. Il est l’auteur de « ce n’est qu’un au revoir mes frères ».
Le Dalmore pour sa finesse associée à une belle structure fut choisi pour le dessert, il se maria très bien avec le Cranachan (dessert au yaourt avec flocons d’avoine, framboises et whisky).
Tout en écoutant quelques poèmes de Burns, nous pûmes déguster le PC 10, élaboré par Bruichladdich depuis 2001, une partie de ce whisky est commercialisé tous les ans, c’est ici la dixième année. Très tourbé, végétal, avec beaucoup de persistance, il nous permit de finir agréablement cette soirée.