Actualités et dégustations

EN ECOSSE, LE WHISKY SERT A TOUT

Le biogaz a le vent en poupe, en produisant du biogaz
à partir de leurs déchets, les distilleries de l’île d’Islay envisagent
de fournir d’importantes quantités d’électricité à la région.

Fabriquer de l’électricité avec du whisky ? Les amoureux de l’alcool ambré penseront certainement qu’il s’agit là de la pire idée qu’aient jamais eue les écologistes. C’est pourtant à partir de déchets biologiques non comestibles que des installations de digesteurs anaérobies permettent de fabriquer du méthane, puis brûler celui-ci pour produire de l’électricité. C’est ce que l’on va faire sur Islay, l’île la plus méridionale des Hébrides si les projets aboutissent. Si tout fonctionne, les producteurs de whisky pourront générer une grande partie de l’électricité consommée dans l’île.

Cette innovation est motivée par plusieurs facteurs, les producteurs de whisky se soucient, comme tout le monde, de leur empreinte carbone, qui serait l’une des plus importantes de l’industrie alimentaire. Aucune des principales entreprises ne veut donner de chiffres, mais le seul processus de distillation consomme une énorme quantité d’énergie. A cela s’ajoute le fait que la majeure partie du whisky est exportée dans des bouteilles lourdes et des emballages sophistiqués.

Cette technique intéresse aussi les producteurs de whisky pour d’autres raisons. Le réseau d’alimentation en électricité d’Islay est obsolète : il consiste en un câble unique qui relie la petite île à la Grande-Bretagne. Du coup, les sautes de tension, amplifiées par les besoins importants des distilleries, peuvent nuire au fonctionnement des ordinateurs et autres équipements électroniques. Produire de l’électricité sur place permettrait de résoudre en partie ce problème.

Conclusion : L’ALCOOL AMBRE EST UNE BENEDICTION POUR L’ECOSSE.

Le Clan en rimes sur le coin de la table.

Jeudi 6 septembre, Ashok, sans doute inspiré par l’ambiance et mis en verve par les whiskies présents, a mis le Clan en rimes sur le coin de sa table. Laissons lui la parole :

Le Clan est bien soudé et l’ambiance bonne enfant !

Entente respectée pour les intervenants.

Chanter le MALT ambré est un immense plaisir :

Le « Bouna’hav’n »* tourbé aura surpris, sans rire !

Avec « James Eadie », les avis se rassemblent…

Nouveauté de la table, un menu qui emballe !

Divine tartelette au fromage de chèvre,

Etonnant assemblage embaumant quelques lèvres :

Saluons cet endroit*, il est loin d’être mièvre !

Marie Hélène, en maître embellit notre humeur…

Avec délectation, le Paleron, sans beurre,

Laisse à sa tendreté une note légère,

Titrant le « Glendullan » d’un, parfum de rhum fier !

Saluons le bureau ! Pourvu qu’il persévère…

Merci à Gérard et Nicole sa charmante compagne et à tous les autres members présents…

Ashock MONANY

*Bouche de la crique
*Café Rubis

S O U V E N I R S ET VOYAGES par Bernard ESCANDE

Si l’on en croit les dictons les voyages forment la jeunesse et déforment les valises. Cela ne se vérifie pas forcément …

Notre dernière expérience en la matière a commencé à Créteil au bord d’un lac bordé de verdure et peuplé de bernaches, le problème étant qu’au delà de la verdure il y avait beaucoup de béton, beaucoup trop…

Alors nous avons recherché un coin plus bucolique et notre attention a été attirée par un chemin des marais dont l’appellation nous promettait flore et faune pittoresques. Hélas nous nous retrouvâmes dans une zone peu avenante coincée entre viaduc d’autoroute et voie ferrée, les deux hyper fréquentées. Heureusement apparut vite une sorte d’oasis en forme de bâtiment noir et or où siégeait pour un soir « C.G.M. Tours » qui, avec la complicité de
« DUGAS SAS » nous emmena illico dans une escapade à travers la planète.

Nous nous fîmes un peu de mousse avant de démarrer mais apprîmes vite qu’à Sèvres il n’y a pas que la manufacture qui vaut le détour mais aussi les oeuvres d’un certain Benoit, micro brasseur de son état, notre complice pendant longtemps.

Notre première destination fut la Corse qui nous fit, au royaume de Piétra, l’honneur de ses arômes de maquis, plantes florales, thym et orange. Un vrai dépaysement.

Après cette agréable mise en bouche ce fut le grand jeu avec un départ pour le Japon où nous nous attardâmes sur le domaine de Kirin, au pied du mont Fuji, appréciant des senteurs d’orange et poire, une couleur dorée et des arômes épicés et biscuités.

Mais déjà il fallait repartir vers la vieille Europe et plus précisément l’Irlande pour essayer de comprendre, jetant au passage un coup d’oeil sur l’Espagne, comment six différents fûts de xérès pouvaient influer sur nos sensations et nous faire ressentir des notes épicées et de fruits rouges au risque d’en abuser et de faire « teeling ».

La promenade eut été incomplète sans une escale aux Etats Unis et plus particulièrement au Kentucky histoire de vérifier que Woodford méritait bien son nom en recourant à une originale technique dite du double fût, dont un grillé.

Le retour nous réserva une escale surprise en Ecosse pour y relever un défi et s’apercevoir que
ces diables d’écossais avaient une banque de printemps qui avait un faible pour les fûts de rhum mais nous n’eûmes pas doit à une étape caribéenne. Ce sera pour une autre fois…

Ce voyage exprès n’a pas déformé nos valises mais nous a beaucoup appris bien que ne faisant
pas partie de la jeunesse. Une chose est sûre nous recommencerons à la première occasion.

https://scotchwhisky.com/

J’ai trouvé au détour de mes recherches autour du whisky, un article, publié sur le remarquable site scotchwhisky.com, qu’il m’a semblé intéressant de traduire. Il aura peut-être un impact sur la façon dont vous stockerez vos bouteilles de whisky préférées… par Tony TERRAIN

Il y a certaines « règles » quand il s’agit de stocker du whisky, mais qu’advient-il du breuvage si vous les ignorez? Un groupe d’amateurs de whisky suédois a mené une expérience pour le découvrir.

Habituellement il convient de dire que le whisky doit être conservé à une température inférieure à la température ambiante, dans l’obscurité et avec les bouteilles debout. Les bouteilles ouvertes ne doivent pas rester avec beaucoup d’air pendant trop longtemps. Sinon, vous courez le risque que le whisky soit affecté de manière négative.

Il serait sage de considérer ces idées reçues comme les paroles d’Evangile. Mais que se passe-t-il si vous stockez le whisky différemment? L’amateur de whisky suédois Mattias Klasson a décidé de le découvrir. Il a exposé des bouteilles d’un whisky en provenance d’Islay, un Bowmore Laimrig, le batch 3 pour être précis, à ce que la plupart des amateurs de whisky considèrent comme une punition cruelle et inhabituelle. Continuer la lecture

NEWS, NEWS, NEWS ! … LES VERRES DU CLAN

Réclamés depuis de nombreux mois par nos adhérents, voici les nouveaux verres de  dégustation du Clan.

Nous avons gardé la forme tulipée qui convient bien à l’expression des arômes, de même que le volume global qui est de 12 ml. bien proportionné pour nos eaux de vie lors de dégustations.
Nous avons allégé le logo du Clan afin d’amélioré la transparence, et ne pas parasiter nos premières impressions, la couleur et la jambe…

Ils seront, bien sûr, à disposition par pack de 6 dans un étui cartonné, pour nos adhérents.
Le prix est de 20 € TTC. Les commandes sont à adresser, comme pour les commandes de whiskies à :

SOCIETE DUGAS
2 CHEMIN DES MARAIS
ZA DU GRAND MARAIS
94000 CRETEIL

Baptiste CAUCHON
Tel : +331 81 80 02 23
Mob : +337 60 56 50 21
Mail : b.cauchon@dugas.fr

A.G. 21 : LA NORMANDE …

Lorsque j’appris que la 21ème AG du clan serait à Honfleur, je n’hésitai pas un instant : j’en serai ! Déjà, je pensais « … dès l’aube, à l’heure ou blanchit la campagne, je partirai… » J’imaginais «… les voiles au loin descendant vers Harfleur… », Je voyais «… les vaches rousses, blanches et noires sur lesquelles tombe la pluie… » Quant aux « filles aux joues rouges qui donnent …. » je jugeai préférable de m’abstenir, ce n’est plus de mon âge.

L’entrée en matière fut à Pont-L’évêque non pour une dégustation de fromages, mais pour une découverte de la distillation locale. Il va sans dire que je m’y rendis, quitte à me sentir un peu vasouyard le soir venu. Je découvris que les normands faisaient leur whisky uniquement avec de la pomme ! (chez les ‘’tontons fl ingueurs’’ il n’y avait pas que de la pomme). Comme je questionnai notre guide sur ce sujet il me répondit : « c’est ainsi que s’opère ma gloire ». Cette visite se conclut par une intéressante dégustation, un onéreux passage en boutique et un
arrosage magistral gracieusement offert par la météo locale.

Quoi qu’il en soit à 18 heures précises nous avions trouvé le chemin du « petit Vasouyard » qui nous off rait une vue magnifi que sur l’estuaire de la Seine. L’A.G. pouvait commencer et se déroula parfaitement : les rapports moral et fi nancier furent votés à l’unanimité ainsi que le quitus au bureau. Les membres sortants du C.A. furent réélus et Aline CAZE qui se présentait sur un poste vacant recueillit tous les suffrages.

Miracle du chronomètre : à 20 heures nous passions à table et entamions la dégustation avec le West Island, blend du clan, whisky Îlien qu’une discrète finition en fût de Pedro Ximénez assoupli. Ensuite ce fut une superbe verticale « Old Pulteney », Flotilla puis Navigator, deux réduits à 46°, qui s’imposaient en ce bord de mer et obtinrent un assentiment général. Le programme offi ciel se terminait avec un 17 ans également réduit à 46°, mais c’était compter sans François Xavier qui nous avait sorti de derrière les fagots un 24 ans brut de fût de chez Cadenhead et un offi ciel de 30 ans. Inutile de préciser que nul ne regretta d’être venu, d’autant que le restaurateur nous avait bien soignés, mais de cela je ne vous dirai rien vous n’aviez qu’à être présents !

Le lendemain, un groupe d’irréductibles gaulois se retrouvait pour une passionnante visite guidée de la ville qui les conduisit à un dernier repas pris en commun avant dispersion…Pour organiser aussi bien ces 24 heures il ne fallait pas être du type cossard. Encore que….. Merci Jean Claude.

                                                                                                            Par Bernard Escande

« À table, le whisky, du verre à l’assiette » par Martine Nouet arrive en France

Certains de nos amis nous demandent si cuisine raffinée et whiskies sont miscibles dans nos assiettes, comment cette « new »alliance peut elle flâter notre odorat et notre goût ?

Recherche, expérience, test, un goût immodéré pour une cuisine originale, dégustatrice professionnelle et passionnée, Martine Nouet bouscule nos habitudes avec son nouveau livre sur des aventures sensorielles inédites. Elle nous guide parmi des accords insolites. Parfaitement didactique, suivez le guide et étonnez vos amis !

Publié à compte d’auteur parce que les éditeurs se faisaient prier mais bien vivant et prêt à faire saliver les papilles francophones !

 

 

ISBN 974-10-699-1138-3 – 25,00 €
Pour commander : martine@martinenouet.com
ou joindre gtrentesaux@orange.com qui fera suivre.

Gérard TRENTESAUX

A la façon de Renoir, mais sans les canotiers …

 

Le 30 septembre, pour la « Fête du Malt », nous avons rejoué le « Déjeuner des  Canotiers » sous les lumières du XXIème siècle, sur cette terrasse historique où le  tableau de Renoir fût peint. Dans ce cadre champêtre et encore estival, dans ce Jardin d’été, nous, nos amis proches ou lointains, avons pu apprécier pleinement la nature catovienne, en bord de Seine.

L’île de Chatou : un havre de paix, une bouffée d’oxygène et d’inspiration pour nombre d’artistes en quête de lumière mobile et d’ombres frémissantes. Auguste Renoir, Claude Monet, Alfred Sisley, Berte Morisot, Edouard Manet, Camille Pissarro, Gustave Caillebotte … Autant de peintres qui, avant nous, ont partagé ce lieu. A l’instar du tableau de Renoir,  l’ambiance était joyeuse et l’assemblée nombreuse pour admirer la nature morte proposée par Cameron McGeachy tout droit issue de chez Cadenhead’s.

Cameron, merci à lui et à Donald McKenzie qui fut son fidèle interprète. Ils nous ont fait toucher des papilles et du palais des nectars extraits, pour cette occasion, directement du fût. Depuis le Linkwood, 29 ans jusqu’au Lagavulin, 9 ans, en passant par le Bunnahabhain, 11 ans et le très rare Longrow, 15 ans, tous nous ont ravis, nous avons adoré. La soirée a été couronnée par la bouteille surprise qui a, c’était prévu, bluffée même les plus incollables, peu nombreux étaient ceux qui avaient reconnu un rhum … Cadenhead’s bien sûr.

On a trinqué, on a humé, on a dégusté, et c’est avec regret qu’il a fallu quitter notre ile, reposer nos verres et rendre au silence de la nuit, cette guinguette qui vit toujours dans la mémoire des peintres impressionnistes et des Maupassant, Apollinaire, Dumas, Tourgueniev qui sont venus y prendre inspiration.. et qui hantent encore les lieux …

Par Nicole Loiseau

AU COMMENCEMENT ÉTAIT « LA MOUSSE »

Les Amis de la Bière IDF ont fêté leurs 20 ans … 

Réception au lycée Guillaume Tirel   … par Pierre Guingamp

Le 14 novembre, les adhérents des Amis de la Bière d’Ile-de-France ont fêté joyeusement le vingtième anniversaire de l’association, en compagnie de nombreuses personnalités de cet univers. Pierre Guingamp, vice-président, a rappelé l’essentiel des activités de l’association et l’esprit dans lequel elles ont été menées. l’Association des Amis de la Bière d’Ile-de-France trouve son origine en 1993 lorsque trois amis, Alain Deléens, Pierre Guingamp et Patrice Levannier, contactent Gilbert Delos qui, par son activité professionnelle et sa notoriété, devait pouvoir leur apporter une aide décisive pour créer une association parisienne d’amateurs. La « bande des quatre » ainsi constituée se rapproche de l’Association des Amis de la Bière, fondée à Lille en 1985 et nous constituons la « section Ile-de-France » en 1997.

A l’époque le mouvement des micro-brasseries prend de l’essor en France. Il en existe deux à Paris, (l’activité de brassage s’était interrompue dans la capitale pendant près de dix ans de 1970 à 1987).

De 1995 à 1997, nous tenons des réunions à droite et à gauche. C’est ainsi que grâce à nos relations avec « Le Bouillon Racine », nous sommes invités à assister, dans le cadre Art Nouveau de ce restaurant, aux inoubliables séances de « biérologie » animées par Rony Coutteure, et à des soirées en compagnie de Jean-Pierre Van Roy (Cantillon) et Michaël Jackson.

L’affluence à nos réunions nous oblige à nous constituer en association indépendante de nos amis de Lille en novembre 1997. Nous nous donnons pour objectifs d’organiser des manifestations et toute action concourant, entre autres, à « la notoriété de la bière auprès des divers publics, l’amélioration des connaissances historiques sur la bière et les brasseries, l’étude des aspects socio-culturels du produit ».

Dès lors commencent vingt années de manifestations et de réunions thématiques mensuelles. Un challenge que nous réussirons à tenir. Nous organisons ainsi cours et conférences sur les styles de bières, les méthodes de brassage, les éléments constitutifs du goût, l’initiation à la dégustation, les  tests à l’aveugle, les accords mets / bière, etc. Nous convions des brasseurs et diverses personnalités du monde de la bière et de la filière brassicole. Nous proposons une fiche de dégustation et nous constituons un inventaire du patrimoine brassicole francilien. Constatant le développement des associations régionales d’amis de la bière, nous proposons une charte pour la création d’une fédération. Depuis vingt ans, les Amis de la Bière d’Ile-de-France ont été les témoins et les acteurs du renouveau brassicole. Dès le début des années 2000 nous avons commencé à inviter des représentants de la nouvelle génération de brasseurs, la plupart talentueux et inventifs. La palette des goûts et des opinions aussi.

Nous avons pris le parti de poursuivre l’exploration et la découverte des champs nouvellement ouverts sans jamais oublier les grandes brasseries classiques, aboutissement de la longue histoire brassicole. Pas de querelle entre anciens et modernes, pas de tendance imposée ! Mais des discussions et des échanges d’opinions, en ayant conscience de bénéficier d’une diversité de goûts telle que les amateurs de bière n’en ont jamais connue. Explorer, découvrir, échanger, les Amis de la Bière ont aussi tout fait pour que les 250 amateurs qui ont adhéré en vingt ans, soient capables de parler de la bière qu’ils dégustent et d’exprimer leur opinion.

Faire vivre une association est difficile. Les tâches, se répète : trouver un thème intéressant, contacter le brasseur, s’approvisionner, s’assurer des bonnes conditions d’accueil, gérer les participations, etc. Mais la bière le mérite. C’est pourquoi, sous la direction de notre Président Gilbert Delos, nous n’avons pas l’intention de relâcher nos efforts. » ■