l’ actualite du whisky

Le guide Hachette des whiskies de Martine Nouet

L’auteur
Martine Nouet est journaliste gastronomique et L9713 MARTINE NOUETdégustatrice, spécialiste des eaux-de-vie et particulièrement du whisky. Elle a participé en 2004 à la création de Whisky Magazine France dont elle fut la rédactrice en chef pendant six ans. Elle collabore à l’édition britannique et à diverses revues spécialisées en France. Reconnue internationalement pour son expertise, elle a développé une approche sensorielle des eaux-de-vie et des accords entre mets et whisky. Elle a reçu en 2012 le titre de « Master of The Quaich », une prestigieuse distinction décernée par le monde du whisky. Elle vit depuis six ans sur l’île d’Islay en Écosse. Elle tient à disposition l’actualité autour du whisky sur son site internet (http://martinenouet.com).
Le livre
Un outil de sélection incontournable :
– Une première approche pour les néophytes et une exploration accompagnée pour les connaisseurs.
– Une sélection de 500 whiskies dégustés, notés (0 à 3 étoiles), commentés, 80 coups de coeur attribués aux whiskies les plus remarquables.
– 150 distilleries classées par pays : histoire, méthode de distillation, informations pratiques.
– Des propositions d’alliances gourmandes.
Un panorama complet  Guide du whisky - M. Nouet
– Tous les goûts, tous les styles, tous les prix : pour chaque whisky présenté, découvrez le profil aromatique et sa fourchette de prix.
– Une exploration des whiskies du monde entier : Écosse, Irlande, États-Unis, Canada, Japon, France, Australie, Afrique du Sud…
Une approche pratique
– Toutes les clés pour apprivoiser et comprendre le monde des whiskies :
culture, histoire, élaboration, consommation.
– Comprendre les fondamentaux de la dégustation
– Des conseils pour bien reconnaître et choisir les whiskies.
– Repérer les circuits d’achat et les lieux de consommation : les points de ventes (boutiques), les achats sur internet et les bars.

De nouvelles distilleries sur Islay ….

Alors que les travaux de Gartbreck, la distillerie de Jean Donnay sur Islay ont pris du retard, un projet porté par un grand groupe est en cours d’étude : il s’agirait d’une distillerie traditionnelle, avec aires de maltage, kilns et une capacité de production de 200 000 LPA. Le site d’Ardnahoe, sur la route de Bunnahabhain, semble bien placé, même si l’achat des terrains reste à négocier. Enfin, une dernière distillerie artisanale est envisagée à Farkin, pas très loin de Laphroaig, mais pas en bord de mer.

Jean-Marc DANQUIGNY

Tais-toi, ferme les yeux, achète, et bois !

La Scotch Whisky Association, qui rassemble la majorité des distillateurs écossais (mais pas Bruichladdich, Springbank ni Bladnoch, entre autres) invoque les règles européennes pour interdire à l’assembleur Compass Box (non-membre de la susdite association)  de communiquer la composition d’un de ses derniers blends dont le nom est inspiré d’un tableau de Magritte. Seul l’âge du plus jeune whisky entrant dans la composition peut être légalement indiqué. Les whiskies qui composent ce blend ont de 19 à 40 ans. Il y a 79 % de Glen Ord 19 ans vieilli en sherry butts de premier remplissage, 10,1 % de whisky de grain de Strathclyde 40 ans, 6,9 % de whisky de grain de Girvan 40 ans et 4% de Caol Ila 30 ans, ces trois derniers élevés en hogsheads de chêne américain de second remplissage –Compass Box peut vous en révéler la composition mais sans indiquer l’âge, heureusement il reste les réseaux sociaux…
Plus sérieusement, au moment où les NAS (no age statement : sans indication d’âge) remplacent les versions d’âge , que reste-t-il pour faire notre choix ?  La dégustation, et il y a exercice plus désagréable.

Jean-Marc DANQUIGNY

Le guide Hachette des whiskies

Guide du whisky - M. NouetUn outil de sélection incontournable – Une première approche pour les néophytes et une exploration accompagnée pour les connaisseurs. – Une sélection de 500 whiskies dégustés, notés (0 à 3 étoiles), commentés, 80 coups de coeur attribués aux whiskies les plus remarquables. – 150 distilleries classées par pays : histoire, méthode de distillation, informations pratiques. – Des propositions d’alliances gourmandes Un panorama complet – Tous les goûts, tous les styles, tous les prix : pour chaque whisky présenté découvrez le profil aromatique et sa fourchette de prix. – Une exploration des whiskies du monde entier : Ecosse, Irlande, Etats-Unis, Canada, Japon, France, Australie, Afrique du Sud… Une approche pratique – Toutes les clés pour apprivoiser et comprendre le monde des whiskies : culture, histoire, élaboration, consommation – Comprendre les fondamentaux de la dégustation – Des conseils pour bien reconnaître et choisir les whiskies – Repérer les circuits d’achat et les lieux de consommation : les points de ventes (boutiques), les achats sur Internet et les bars.

L96 Guide du whisky  - M. NouetL’auteur Martine NOUET Martine Nouet est journaliste gastronomique et dégustatrice, spécialiste des eaux-de-vie et particulièrement du whisky. Elle a participé en 2004 à la création de Whisky Magazine France dont elle fut la rédactrice en chef pendant six ans. Elle collabore à l’édition britannique et à diverses revues spécialisées en France. Reconnue internationalement pour son expertise, elle a développé une approche sensorielle des eaux-de-vie et des accords entre mets et whisky. Elle a reçu en 2012 le titre de « Master of The Quaich », une prestigieuse distinction décernée par le monde du whisky. Elle vit depuis six ans sur l’île d’Islay en Ecosse. Elle tient à disposition l’actualité autour du whisky sur son site Internet http://martinenouet.com/.

Jim McEwans part en retraite …. mais pour combien de temps ?

L96 JimAprès nombre de rumeurs infondées, c’est le 1er août que Jim McEwans a finalement pris sa retraite, 52 ans jour pour jour après avoir débuté chez Bowmore en 1963. Après des débuts comme apprenti tonnelier, il acquiert de l’expérience dans quasiment tous les aspects de la distillation, qu’il s’agisse du brassage, du maltage ou du vieillissement. En 1971, alors âgé de 22 ans, il est nommé maître de chais, poste qu’il occupa jusqu’en février 1976 où il est muté à Glasgow à la Roseburn Bonding Co pour y être apprenti blender. Ayant acquis le précieux art de l’assemblage, il est nommé directeur de la The Tannochside Bonding Co (un centre d’assemblage) en janvier 1978.
En février 1986, retour à Bowmore, cette fois en tant que directeur, où il passera les douze années suivantes. C’est à cette époque qu’il commence à voyager en tant qu’ambassadeur de la marque, passant jusqu’à 30 semaines par an hors d’Islay. En 1995 on lui propose de devenir juge à l’International Wine and Spirit Challenge, poste qu’il occupe toujours. Même proposition de la part de l’International Spirit Challenge. En 1995 toujours, il reçoit le titre de Distiller of the Year, à l’International Wine and Spirits Competition de Londres.
Au printemps 2000 il est contacté par Gordon Wright qui a le projet de racheter Bruichladdich avec Mark Reynier et Simon Coughlin. La décision de quitter Bowmore a été — d’après Jim — assez facile à prendre car il était las de voyager aux dépens de sa vie de famille et préférait l’univers de la distillation. Et le fait de retourner sur son ile n’y a pas été pour rien non plus. Du côté de Bowmore, c’était plutôt la soupe à la grimace…
Les douze années passées à Bruichladdich ont été, pour reprendre l’expression de Jim « comme un tour de montagnes russes », mais une expérience merveilleuse, au vu des progrès accomplis et des amis gagnés. La résurrection de cette vieille distillerie a permis à Bruichladdich d’être trois fois « Distillery of the Year », et à Jim d’être quatre fois « Innovator of the Year ». Le statut maintenant culte de Bruichladdich et la possibilité d’employer de nombreux Ilich (natifs d’Islay), ainsi que le succès du gin The Botanist ne sont pas ses moindres motifs  de satisfaction.

Slàinte mhor a h-uile là a chi ‘s nach fhaic ! (*)
   Jean-Marc DANQUIGNY

DES NOUVELLES DE SKYE –  Tony Terrain

Torabhaig  

L96 - Voyage 1

L96 - Voyage 2

C’est dans un ancien corps de ferme du xixe siècle, un site classé, qui appartenait à Sir Iain Noble que la construction de la seconde distillerie de l’île de Skye a débuté. Il est alloué 5 millions £ pour assurer les travaux permettant de transformer cette ferme en distillerie.
Les travaux de rénovation (qui ont débuté courant 2014) devraient prendre environ 18 mois, et une fois achevés ils marqueront la concrétisation d’une ambition de longue date, celle de Sir Iain, un homme d’affaires connu tant pour sa carrière en banque d’affaires à Edimbourg que pour la promotion de la langue gaélique. Il était également le propriétaire des « Gaëlic whisky » (Praban na Linne) proposant une gamme de whiskies de caractère au nom imprononçables parmi lesquels on retrouve le Té Bheag ou le Poit Dhubh que nous avons déjà eu l’occasion de gouter au Clan.
Il a passé un bon nombre d’années pour mettre sur pied les plans de Torabhaig, mais ceux-ci ne se sont pas concrétisés avant qu’il ne meurt à la fin 2010. Sa veuve, Lucilla, a été invitée à rejoindre le Conseil d’administration de la nouvelle distillerie. Elle est très heureuse de voir le projet de son mari renaître.
Ce projet est maintenant sous le contrôle de Mossburn Distillers (qui produit environ trois millions de bouteilles par an de vin, de vodka et rhum à partir de sites basés en Russie, dans le Caucase, en Pologne, en Suisse et en France), qui est dirigé par Neil Mathieson. M. Mathieson connaissait Sir Iain Noble qui lui avait parlé, il y a quelques années, de Torabhaig.
Les détails de construction de cette nouvelle distillerie ne sont pas encore être finalisés, mais les installations comprendront un centre de visite. Les plans ont été établis par les architectes d’Edimbourg Simpson & Brown, qui avaient préalablement étudié le site pour Sir Iain Noble. Ils mettront l’accent sur la préservation de la structure historique des bâtiments.
Ils ne sont pas novices en la matière puisqu’ils ont déjà travaillé sur des projets de nouvelles distilleries (Kingsbarns) ou de rénovation (Strathisla). Une fois terminée, elle deviendra seulement la deuxième distillerie de la célèbre île des Hébrides. L’autre est l’illustre distillerie Talisker, fondée en 1830 à Carbost et détenue par le géant des spiritueux Diageo.
M. Mathieson a dit que Torabhaig serait une « contribution précieuse » à la distillation du whisky sur Skye. Elle devrait également renforcer l’attrait de l’île aux visiteurs internationaux qui sont attirés par sa beauté naturelle et le patrimoine culturel.
M. Mathieson a rajouté : «Nous avons une magnifique propriété dans un cadre magnifique donnant sur le détroit de Sleat à Knoydart (au sud-ouest de Skye) ». «C’est un endroit parfait pour une petite distillerie traditionnelle et nous avons hâte de travailler avec la communauté locale pour faire vivre notre projet. »
Le premier distillat de Torabhaig devrait s’écouler des alambics fabriqués par Forsyths fin 2015 voire début 2016. Elle devrait produire entre un quart et un demi-million de litres par an (l’équivalent d’une distillerie de petite taille) de single malt et est susceptible d’employer environ huit personnes.
Avant d’arriver à maturité (vers 10 – 12 ans), Torabhaig pourrait proposer des fûts en souscription et quelques versions en « work in progress ».

Écosse : de l’effet du réchauffement climatique sur (entre autres) le haggis !

 

Par Jean-Marc DANQUIGNYL95-5

 

Actuellement, 100 hectares de vasières et marais salés disparaissent chaque année du Royaume-Uni, du fait de l’érosion.
Du coté des précipitations, elles ont augmenté « seulement» de 36,5 % depuis 1961 sur la côte Est mais de 68 % dans le Nord et l’Ouest de l’Ecosse. Les 50 000 km de rivières écossaises seront sujettes à de plus nombreuses crues.
Il vaut mieux qu’il pleuve un jour de mauvais temps, plutôt qu’un jour où il fait beau. Pierre Dac
La température moyenne en Ecosse a augmenté de seulement 0,5 ° C depuis 1910 mais cela s’accélère. Il faut s’attendre à un réchauffement de 1 à 2 ° C en hiver et de plus de 2 ° C en été vers 2050.
En 2003 aussi, l’Ecosse a eu sa période de canicule, avec plus de 2 000 morts. Même si le record de chaleur en Ecosse a été battu à cette occasion – 32,9° C à Greycrook (Scottish borders) – il reste pour nous dans des limites acceptables.
Autre conséquence, une désynchronisation des rythmes de vie de différentes espèces, les chenilles apparaissant trop tôt par rapport à l’éclosion des oeufs pour pouvoir servir de nourriture aux oisillons. Le pin Laricio (eh oui, le même qu’en Corse) est lui menacé par la maladie des bandes rouges.
Pour ce qui est du whisky, les périodes de sécheresse imposeront des périodes de fermeture plus longues, réduisant la production et les revenus du tourisme. L’industrie du ski disparaitrait, et avec elle 50 millions de livres de dépenses (dont 99 % au pub ?).
Et le haggis, me direz-vous ? Hé bien, le réchauffement a permis à plusieurs maladies de remonter vers le Nord : la maladie de la langue bleue (fièvre catarrhale ovine) et d’un vers parasite des poumons, qui rend pour cette dernière les poumons impropres à la consommation. Même si les Ecossais ne s’en vantent pas, le poumon de mouton est un ingrédient de base du haggis, ce qui fait qu’il est interdit d’importation aux USA. Le marché du haggis représente 15 millions de livres en Grande-Bretagne, et 1,2 millions à
l’export vers 28 pays.
PS. Cet article est libre de droits pour servir aux devoirs de vacances de vos enfants, à l’unique condition de me communiquer la note obtenue.

Plus de visiteurs dans les distilleries

Les dépenses dans les distilleries ont atteint 50 millions de livres pour 1,5 millions de visiteurs, à comparer avec les chiffres de 2010 : 27 millions de livres dépensées par 1,2 millions de visiteurs.

Un pavé dans le whisky ou Lorsque le menuisier menace le Master Distiller

Par Gérard TRENTESAUX

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Christine Lambert dans une de ses rubriques, nous confie ses états d’âme : « Un gadget en chêne se propose de transformer la gnôle à gueule de bois en whisky haut de gamme. On n’avait pas vu tel miracle depuis la multiplication des pains ! »                                    

Transformer le William Peel
en Macallan, on en a tous rêvé

…Un pauvre petit peigne en bois brûlé tombé comme un cheveu sur le whisky est en train de semer l’émoi chez les amateurs de malt. Car une fois trempé dans votre verre, l’objet se fait fort d’ajouter trois ans à votre liquide en seulement vingt-quatre heures… Transformer le William Peel en Macallan, entre nous, on en a tous rêvé, et un tel miracle mériterait d’être reconnu par le Vatican. Time & Oak, la start-up américaine vise la béatification, Tony Peniche, le jeune homme derrière le projet, est ce Harry Potter du malt qui a imaginé Whisky Element, un épais bâton plat crénelé, découpé au laser horizontalement dans la pièce de chêne pour offrir une plus grande porosité et un contact maximum avec l’alcool, puis toasté ou brûlé c’est comme si l’action du fût était décuplée : votre whisky a l’air de prendre un coup de vieux…

…En réalité, il prend surtout un coup de gourdin. Nos confrères de Gizmodo, qui ont testé la chose « pour que personne d’autre n’ait à le faire », ne sont pas sortis convaincus de l’expérience. Continuer la lecture

Rétroviseur ….

Il est courant en début d’année, de jeter un oeil dans le rétroviseur, pour établir un bilan des mois écoulés. Les coutumiers de cette rubrique n’apprendront peut être que peu de choses au travers de cet article, mais il leur permettra de se remémorer en quelques lignes les faits marquants liés au monde du whisky.
Tout d’abord, 2014 a vu naitre le numéro 3 mondial en terme de spiritueux. En effet, Suntory qui possédait déjà les distilleries japonaises Yamazaki et Hakushu ainsi que quelques écossaises (Bowmore, Glen Garioch et Auchentoshan) s’est approprié pour une bonne dizaine de milliards d’euros le leader du bourbon, l’américain Beam. Il amène dans son escarcelle notamment le bourbon Marker’s Mark pour ne citer que le plus connu, mais aussi un bon nombre de whiskies écossais (Laphroaig, Ardmore coté malts et Teacher coté blend), irlandais (Connemara, Tyrconnel) ainsi que quelques canadiens.
Après plusieurs mois d’un long feuilleton à rebondissements (initialement convoité par Diageo),
United Spirits, le géant indien, est parvenu à céder Whyte & Mackay (Dalmore, Jura, Fettercarin, Tamnavulin ainsi que la distillerie de grains Invergordon) au numéro 1 mondial des brandys, le groupe philippin Emperador.
Toujours coté business, les ventes de scotch whisky ont enregistré une baisse significative, notamment en Asie mais aussi sur ses marchés matures que constitue l’Europe (exception faite de la France), ce qui n’était plus arrivé depuis plus d’une décennie. Conséquence, Diageo a d’ores et déjà avorté son projet de construction d’une « nouvelle super distillerie » qui devait voir le jour sur un site adjacent à l’actuelle Teaninich.
Coté bonnes nouvelles, on a pu célébrer les naissances des distilleries Annandale et Kingsbarns
dans les Lowlands, Ballindalloch et Dalmunach (sur le site de la défunte Imperial) dans le Speyside, Ardnamurchan dans les Highlands et Tullamore Dew en Irlande. Souhaitons leur longue vie ! Par ailleurs, de nombreux projets sont en cours et pourraient se concrétiser dès 2015. En effet, Macallan a déjà entrepris la construction d’une nouvelle distillerie qui lui permettra de devenir la plus grosse capacité de production de whisky de malt d’Ecosse. Sur Islay, la 9e distillerie en activité de l’ile pourrait se nommer Gartbreck dont l’initiateur n’est autre que Jean Donnay, fondateur de la distillerie bretonne Glann Ar Mor. Mark Reynier, l’ex-propriétaire de Bruichladdich, envisage de réhabiliter une ancienne brasserie Irlandaise en distillerie et qui pourrait entrer en production début 2016  …
Coté mauvaises nouvelles, les prix de nos breuvages préférés ne cessent de croitre. Tous les ans les nouveaux embouteillages officiels que proposent les distilleries apparaissent avec un nouveau packaging mais à un tarif bien plus élevé. Par exemple, Highland Park propose le « Dark origins » qui est en fait un single malt de 12 ans d’âge avec une proportion plus élevé de whisky élevé en fut de sherry mais aussi 50 % plus cher. Un autre subterfuge pour masquer l’augmentation consiste à diminuer le degré alcoolique de leur embouteillage tout en conservant le même prix. Par exemple chez Ardmore le « traditionnal Cask » est devenu le « Legacy » les deux étant à un tarif comparable mais le premier affiche 46 % d’alcool alors que le second ne présente que 40 %.
De façon plus personnelle, en 2014, j’ai eu le plaisir de participer aux douze dégustations parisiennes organisées par le Clan des Grands Malts et de découvrir plusieurs malts exceptionnels. Les Tomatin 35 ans et Caol Ila 29 ans lors de notre fête du malt ou encore le Highland Park 25 ans de chez Cadenhead dégustés en début d’année en font incontestablement partie, sans oublier les embouteillages officiels de chez Springbank (le 12 ans, un régal ou le Hazelburn Rundlet et Kilderkin) ou encore le savoureux Bladnoch de chez Duncan Taylor gouté lors de notre dégustation de Noël.
Par ailleurs, 2014 pour moi, c’est également un voyage dans les « East Highlands » qui me laissera beaucoup de souvenirs impérissables… Et vous ?

Par Tony TERRAIN