Peu marqué par les ans …
Fondée en 1821, cette distillerie d’Elgin, dans la partie nord du Speyside, a connu de nombreux
remaniements depuis. Toutefois, l’un de ses dirigeants, entre les deux guerres, était renommé
pour ne remplacer qu’à l’identique les alambics trop âgés, en y martelant les mêmes bosses. Les deux importants alambics d’origine (maintenant non utilisés) ont été remplacés par quatre autres lors d’un agrandissement en 1973, puis par une nouvelle paire en 2013. Les malts ne sont guère embouteillés, sauf par les indépendants.
Jaune pâle. D’abord fermé, le nez assez sec se développe sur des notes de céréales et d’épices. Assez brûlant à l’attaque (un peu d’eau est conseillé), il est avant tout sec, marqué par le poivre noir et le gingembre, comme si son âge pourtant avancé ne l’avait pas marqué. Bien persistant sur sa dominante céréale, avec une finale devenant plus arrondie.
Fondée en 1821, cette distillerie d’Elgin, dans la partie nord du Speyside, a connu de nombreux remaniements depuis. Toutefois, l’un de ses dirigeants, entre les deux guerres, était renommé pour ne remplacer qu’à l’identique les alambics trop âgés, en y martelant les mêmes bosses. Les deux importants alambics d’origine (maintenant non utilisés) ont été remplacés par quatre autres lors d’un agrandissement en 1973, puis par une nouvelle paire en 2013.
Jaune pâle. D’ abord fermé, le nez assez sec se développe sur des notes de céréales et d’épices. Assez brûlant à l’attaque (un peu d’eau est conseillé), il est avant tout sec, marqué par le poivre noir et le gingembre, comme si son âge pourtant avancé ne l’avait pas marqué. Bien persistant sur sa dominante céréales, avec une finale devenant plus arrondie.
Les atouts de l’âge
Fondée en 1899 lors du “boom du whisky”, cette distillerie à l’ouest du Speyside a essentiellement servi à alimenter les blenders, même si le single malt a parfois été diffusé sous le nom Dallas Mhor. La production a été stoppée en 1983, mais les bâtiments, ayant peu changé en près d’un siècle d’existence, ont été transformés en musée du whisky par Historic Scotland (les Monuments Historiques d’Ecosse) en 1988, à ne manquer lorsqu’on visite la région. Faut-il préciser que le malt est de plus en plus rare…. ?
Ambré soutenu. Nez chaleureux, bien épicé avec une dominante tannique, bois de santal. Moelleuse, l’attaque prend vite de la puissance, voire de la brutalité. Sur un corps vigoureux, se développent des notes très fondues de pommes cuites, de cuir, de boisé, de cire d’abeille… Une belle harmonie qui ne manque pas de vivacité, grâce à une pointe épicée qui se développe jusqu’à la finale, d’une grande longueur et d’une belle permanence. Comme quoi l’âge est souvent bien profitable aux malts…
La tourbe, comme on l’aime …
Avec un nom qui signifie en gaélique « le détroit d’Islay », un emplacement en face de l’ile de Jura, et une eau bien tourbée en provenance d’un loch où souffle en permanence une brise aux effluves de bruyère et de myrte, la distillerie a toujours eu de quoi intéresser les amateurs de malts puissants. Bien que fondée en 1846, Caol lia a été complètement remaniée vers 1972 par United Distillers (Diageo aujourd’hui). Elégants et bien tourbes, ses malts sont aujourd’hui disponibles en de multiples versions.
Jaune pâle. Au nez, la tourbe .à la fois végétale et phénolique se développe rapidement, accompagnée de quelques notes de fruits jaunes (poire, coing). Attaque puissante (malgré l’âge déjà élevé) mais très moelleuse également. La tourbe domine largement, comme au nez, mais plus végétale et fruitée surtout. Tapissant bien le palais, le malt reste sur un caractère plutôt sec, à peine épicé jusqu’à une très longue finale et une persistance tourbée remarquable. Que du bonheur.