ATTENTION CERTAINS PRODUITS PEUVENT ËTRE INDISPONIBLES …
« Particulièrement harmonieux »
Ouverte en 2005 sur Islay, cette distillerie entend renouer avec l’esprit des anciennes distilleries agricoles. Elle a donc été créée dans une ferme et utilise l’orge récoltée sur l’exploitation, qui est également maltée sur place. Malgré une production très réduite, la distillerie jouit d’une belle réputation internationale, rendant ses malts peu disponibles.
Jaune doré. Nez assez puissant, surtout marqué par les céréales et du fruité (prune jaune). Assez fort à l’attaque, il évolue entre puissance et rondeur, avec un aspect tannique, sur le tabac de cigare en arrière-plan. Chaleureux dans l’ensemble, et très équilibré sur le fruité (fruits secs, amande, cacahuète grillée). Un grand digestif, particulièrement harmonieux.
« Le charme du vieillissement »
La plus réputée des dernières distilleries de la région du Kyntire, qui en a compté plus d’une trentaine. Springbank, qui appartient à la famille Mitchell depuis sa création en 1828, maintient presque à elle seule l’originalité du style somptueux et complexe des malts de Campbeltown, dont l’aptitude au vieillissement est particulièrement remarquable. Tout est fait ici sur place, du maltage à l’embouteillage, avec une double distillation et demie.
Ambré soutenu. Nez chaleureux, plutôt caramélisé avec des notes de cuir, plus tourbé à l’aération. Beaucoup de puissance en bouche, avec une dominante gourmande : caramel au beurre, épices douces, poivre noir, avec une pointe de tourbe en allant vers la finale. L’âge aidant, ce Springbank prend une belle ampleur légèrement boisée, sans rien oublier de son style si particulier. A ne pas manquer.
« Toute la chaleur de l’oloroso » …
Fondée en 1814 tout au sud de l’Ecosse, dans les Lowlands, cette ferme-distillerie possédant beaucoup de charme a été de nombreuses fois fermée puis réouverte au long de son histoire. La dernière fermeture, en 1993, a failli lui être fatale, même si elle avait été aménagée en centre de visite, mais un Irlandais à la recherche d’une maison de campagne en est tombé amoureux et a décidé de relancer la production depuis 1999. Menacée de fermeture, elle a été reprise en 2015 par l’australien David Prior, qui a relancé la production deux ans après avoir rénové
en grande partie la distillerie.
Ambré. Nez puissant, sur les fruits sur-mûris, le bois de santal et la cire d’abeille. Attaque franche, un peu brûlante, puis le malt s’épanouit sur de belles notes fruitées, liquoreuses avec une pointe d’épice et de poivre noir. Ample et d’une belle longueur, il est très chaleureux jusqu’à la finale, avec beaucoup de persistance sur le boisé et la vanille.
« Contrasté, mais équilibré »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont
aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres
par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au
point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis
l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune doré soutenu. Nez d’abord fermé, s’ouvrant ensuite sur de la douceur, à la fois maltée et miellée. Attaque assez ferme, plutôt sèche. Tout en contrastes, la bouche va d’un malté assez sec et épicé, à une rondeur fruitée, légèrement sucrée, en arrière-plan. L’ensemble est toutefois harmonieux et bien fondu, avec une réelle originalité apportée par la finition vineuse.
A découvrir…
« Un fût peu approprié » …
La plus réputée des dernières distilleries de la région du Kyntire, qui en a compté plus d’une trentaine. Springbank, qui appartient à la famille Mitchell depuis sa création en 1828, maintient presque à elle seule l’originalité du style somptueux et complexe des malts de Campbeltown, dont l’aptitude au vieillissement est particulièrement remarquable. Tout est fait ici sur place, du maltage à l’embouteillage, avec une double distillation et demie.
Jaune doré. Au nez, la tourbe caractéristique de Springbank se développe en premier lieu, accompagnée de fruits, notamment tropicaux. Attaque puissante, bien épicée, avec une dominante de fruits jaunes et de céréales, alors que la tourbe ne se laisse plus deviner qu’en arrière plan. Sans apporter d’arômes de rhum, le fût paraît avoir neutraliser tout ce que fait l’originalité du malt. C’est un peu dommage, même si le tout reste bien agréable avec ses notes épicées et sa base maltée.
« Contrasté, mais équilibré »
Ce fut la plus grande distillerie d’Ecosse, avec vingt-trois alambics, mais 12 seulement sont aujourd’hui opérationnels et une capacité de production ayant atteint 12 millions de litres par an, pour 5 millions seulement actuellement. Mais elle a connu beaucoup de vicissitudes, au point d’être rachetée en 1985 par ses principaux clients… des négociants japonais, qui depuis l’exploitent sans discontinuer. Elle a produit jusqu’à 30 malts différents…
Jaune doré soutenu. Nez d’abord fermé, s’ouvrant ensuite sur de la douceur, à la fois maltée et miellée. Attaque assez ferme, plutôt sèche. Tout en contrastes, la bouche va d’un malté assez sec et épicé, à une rondeur fruitée, légèrement sucrée, en arrière-plan. L’ensemble est toutefois harmonieux et bien fondu, avec une réelle originalité apportée par la finition vineuse. A découvrir…
« La belle vigueur du Speyside » …
Fondée en 1896, cette distillerie du Speyside est devenue la propriété des Highland Distillers, avant d’appartenir à Edrington Group. Rénovée et agrandie dans les années 70, elle élabore des
malts très appréciés des blenders. Elle a eu pour particularité de procéder sur place au maltage de son orge, en utilisant le système Saladin. Toutefois, la distillerie a été mise en sommeil en 2009. En 2011, Ian Macleod l’a rachetée, la production a repris un an après (mais le maltage a été arrêté) avec l’ambition de faire de Tamdhu un malt plus présent sur le marché.
Ambré. Nez bien malté, sur la pomme mûre, voire cuite, le vieux cuir et les meubles cirés. Attaque fruitée, avec du caramel au beurre, et vigoureuse malgré la réduction. Moelleux comme tout Speyside qui se respecte, il est bien équilibré, avec du raisin sec, et d’une longue persistance en bouche. Un agréable digestif.
« Atypique, surtout pour un Islay »
Longtemps atypique par rapport aux autres distilleries d’Islay (car n’utilisant pas de malts tourbés), elle est située tout au nord de l’Île. Signifiant “Bouche de la crique”, elle se prononce Bouna’hav’n en gaélique. Fondée en 1881 par William Robertson et les frères Greenless, elle a connu plusieurs longues périodes d’arrêt, y compris après avoir été agrandie en 1963. Après quelques années d’incertitude, elle a été rachetée en 2003 par Burn Stewart qui a relancé la commercialisation et développé de nouvelles expressions, notamment tourbées.
Jaune pâle. Nez discret, plutôt céréalier (paille) à l’aération. Sec à l’attaque, avec des notes poivrées, il se développe dans la même tonalité, évoluant même sur une forte astringence. Fruits jaunes (poire, pomme) lui donne un peu d’ampleur aromatique. Sec et minéral jusqu’à la fi nale, le rendant surtout intéressant à l’apéritif. Très inhabituel pour cette distillerie d’Islay.
Épicé, voire brûlant …
Remontant à 1810 sous le nom de Kilnflat, cette distillerie située à l’ouest du Speyside, dans le Findhorn, a toujours été vouée à la production de malts pour les blends, surtout Ballantine’s. Sa commercialisation en single n’est le fait que des embouteilleurs indépendants. En 1927, ce fut la première distillerie dirigée par une femme, Margaret Nicol, qui n’était pas l’épouse ou la veuve d’un propriétaire. Les bâtiments ont été détruits en 2003 pour être remplacés par une distillerie moderne.
Jaune tirant sur le doré. Nez malté, un peu de fruits secs et de pomme cuite. Attaque d’abord souple, voire moelleuse, mais il devient vite brûlant et bien épicé. Caramel, compote de pommes, raisins de Corinthe dans un ensemble puissant et bien fondu, surtout sec. Finale sur le poivre noir, bien persistante.
Sec et bien apéritif …
Bien que fondée en 1880, et modernisée un peu moins d’un siècle plus tard, cette distillerie du Speyside, dans la ville de Rothes, n’a jamais vraiment fait beaucoup parler d’elle. Il est vrai que ses malts sont depuis longtemps essentiellement utilisés pour élaborer le blend J&B, qui se réserve la quasi-totalité de la production, avec une capacité de 1,4 million de litres par an. Une rareté…
Jaune très pâle. Nez discret, sur le végétal (céréales) et les fleurs blanches, avec de la suavité à l’aération. Assez sec à l’attaque, le corps prend vite de l’ampleur, avec surtout du poivre blanc pour le relever. Plus rond en milieu de bouche, il développe aussi de la vivacité, tout en restant à dominante céréalière, avec des fruits secs (noix) mais aussi du nougat moelleux. Finale bien relevée, le caractère sec le rendant très apéritif.