De tout temps les alchimistes voulaient changer le plomb ou le mercure en or ce qui les exposaient à beaucoup de déconvenues…
Pourtant longtemps la valeur d’un whisky se mesurait à son âge et en vieillissant pouvait se changer en or. Les recettes semblaient immuables tout en étant d’une infinie variété, de l’orge ou d’autres céréales, une eau de source pure (mais pas neutre), des alambics en cuivre dont aucun n’est semblable à son voisin, et puis de beaux fûts de chêne d’origine et de volume variable enfin de la patience jusqu’à une maturité essentiellement subjective. Rien ne semblait devoir changer, les embouteillages en single cask, les savants assemblages, les bruts de fûts ou les réductions selon l’avis du Master Distiller et le marketing faisant le reste, chaque produit devenait unique !
Les alchimistes modernes ne savent plus quoi imaginer pour accélérer ce vieillissement.
Le bois amenant un élément essentiel dans ce long processus du vieillissement, d’ingénieux fabricants ont ajoutés des copeaux de bois (ou pire!) pour accélérer les échanges avec plus ou moins de bonheur… (lettre du Clan n°94). La température, les rayons lumineux, les ultra sons, tout est tenté pour essayer de gagner du temps. Heureusement à ce jour la copie ne ressemble pas à l’original.