MATTEO RINI, physicien et probable amateur de boissons fortes l’a dit :Les spécialistes affirment que la diff érence encore le whisky américain et le scotch whisky est affaire de goût. « Le Scotch acquiert son goût avec l’âge grâce au vieillissement réalisé généralement dans des fûts mûrs et recyclés, tandis que le whisky américain, comme le bourbon, vieillit dans des fûts de chêne calciné neufs. »
Toutefois, d’après Stuart Williams, professeur à l’Université de Louisville dans le Kentucky, la différence entre le whisky américain et le Scotch serait également visible à l’oeil nu. Au moment de l’évaporation, le whisky américain laissait des traces ressemblant à des toiles d’araignées, rien de semblable avec le Scotch whisky !!
D’après lui, lorsqu’une goutte de bourbon diluée s’évapore dans des conditions soigneusement contrôlées, elle fi nit par former ce qu’il appelle un « réseau. » Ces traces sont constituées de minces fi laments qui forment divers motifs ressemblant à des toiles d’araignées ou des vaisseaux sanguins. Stuart Williams a voulu vérifi er s’il en était de même avec le Scotch, en utilisant un Glenlivet dilué. Et là rien à voir.
Pour s’assurer que la formation de ces réseaux de whisky n’était pas le fruit d’une simple coïncidence, ou de l’imagination de l’expérimentateur, Stuart Williams a reproduit l’expérience avec 66 autres sortes de whisky américain. Sur les 66 whiskies testés, un seul n’a pas créé de réseau au moment de l’évaporation.
Williams a indiqué que la prochaine étape de cette expérience serait d’identifier les composés chimiques à l’origine de la formation de ces réseaux de whisky.
Mais sont-ils payés pour cela, ou est ce seulement pour le ‘’fun’’ ?
D’après Matteo Rini, « La compréhension de ce phénomène au niveau chimique pourrait aider à détecter les contrefaçons illégales. » de Scotch whisky.