C’est un fait, le Clan des Grands Malts n’est pas un club de gym, où l’on pourrait échanger sur les bienfaits réciproques du pilate, de la muscu, du gainage, ou partager des appareils qui devraient nous faire du bien.
Echanges et Partage, ces deux mots, souvent associés dans l’identité de beaucoup d’associations, mais aussi dans le langage courant, sont deux moyens qui s’imposent pour vivre en société, fermez le ban. Ces notions, qui peuvent paraitre contradictoires, coexistent cependant depuis l’aube des temps et ont permis notre survie.
La forme artisanale des échanges, c’est d’abord le troc, la base du commerce. Et lorsque les échanges de biens ou de services deviendrons complexes, il a bien fallu un jour fixer une valeur acceptable pour chacun des deux partis, c’est le début du capitalisme ! Quant à elles, les idées s’échangent par le dialogue, dans les conversations, c’est la dialectique et la communication !
Le partage, une de nos vertus, est plus désintéressé, il n’implique pas de réciprocité, ni d’égalité, sans dire pour autant, qu’un geste en retour n’est pas apprécié. C’est cette subtilité qui fait toute la valeur d’un partage.
Dans une association telle que la nôtre, échanges et partage font partie de notre ADN, (ce fameux acide désoxyribonucléique qui contient toutes les infos sur chaque individu, comme un code barre, que Google ou Amazon souhaiteraient bien connaitre … pour notre bien). Dans nos soirées/dégustation, que nous essaierons de ne jamais confondre avec des réunions ‘’en bande organisée’’ et où la consommation ‘’raisonnable’’ de whisky de qualité ne peut pas être considérée comme un délit, lors de ces agapes, le partage d’un nouveau brut de fût à tester se doit d’être équitable avec une répartition de quantités ‘’plus ou moins égales’’ permettant des échanges fructueux.
Nous avons résisté aux chocs pétroliers, à la crise des subprimes, aux gilets jaunes, et nous préférons nous mesurer autour d’une belle sélection qui ne fera qu’enrichir notre mémoire.
Slainte,
Gérard Trentesaux
