En Écosse, un écovillage bâti en fûts de whisky recyclés :
Findhorn, la ville où whisky et habitants sont du même tonneau.
Etendus sur trois hectares, les jardins communautaires de Cullerne sont cultivés selon les principes de la permaculture. Les quelques 30 variétés de légumes biologiques récoltés chaque année sont livrés aux abonnés sous forme de paniers via l’association Earth Share pendant qu’une autre partie alimente les cuisines du centre communautaire.
L’ensemble des déchets organiques générés servent aux différents composts, les résidus étant envoyés aux agriculteurs voisins.
L’autonomie comme moteur
Mais en plus de son indépendance alimentaire, Findhorn est aussi auto-suffisant en énergie. Grace à quatre éoliennes réservées, l’électricité ne manque pas et la communauté se paie même le luxe de pouvoir reverser un excédent au réseau national britannique. Pour chauffer les parties communautaires, un projet de chaudière en bois est actuellement à l’étude. Pour boucler définitivement la boucle, les eaux usées sont retraitées directement sur place selon un
processus naturel basé sur les bactéries : The living machine.
La rançon de la gloire
Mais tout n’est pas rose à Findhorn et le succès de l’éco-village pousse la communauté a devoir
sans cesse se réinventer. Avec 500 habitants aujourd’hui, Findhorn a atteint un stade critique. Afin d’accueillir les nouveaux arrivants toujours plus nombreux, 25 logements supplémentaires sont en cours de construction dans une partie des dunes surplombant le village. Mais cela pourrait ne pas suffire… Alors Findhorn et ses occupants songent à fragmenter leur fraternité en plusieurs micro communautés.
Le revers du succès.
Par Nicole LOISEAU