Le nombre 100 est plein de symboles, c’est l’hecto des grecs, le C des Romains, chez Saint Augustin le symbolisme du martyre, il apparaît aussi comme symbole de la béatitude céleste, rien que cela ! Et n’oublions pas qu’Adam et Ève pleurèrent durant 100 ans leur péché après leur chute, aïe, aïe, aïe !
« 100 balles » peut tout aussi bien désigner nos francs, nos euros, sans valeur réelle à vrai dire, « a Dime » chez nos voisins British, un centime, « Brother, Can You Spare a Dime » film documentaire britannique sur la grande dépression mettant en scène entre autres, la famille Roosevelt (Eléonore et Franklin), Fred Astaire, Charlie Chaplin, et bien d’autres… montrant bien cette valeur comme abstraite et symbolique.
Plus tard, Coluche s’emparait de la formule dans un de ses sketchs iconique « t’as pas 100 balles ». Et c’est aussi rappelons le, pour ceux qui l’aurait oublié, la somme des neuf premiers nombres : 2 + 3 + 5 + 7 + 11 + 13 + 17 + 19 + 23 = 100 !
Pour nous tous, adhérents de la première heure ou récents amateurs, lecteurs épisodiques ou
assidus, collectionneurs éclairés ou impulsifs, certains, navigateurs au long cours des multiples
sites dédiés au whisky (dont le nôtre !), la lettre 100 est-ce une étape ou une finalité ? Une étape sans doute, l’avenir nous le dira.
Pour les anciens, rappelez-vous la lettre n° 1 : après les actes fondateurs, il était question de passion, d’investissement dans le club, de découvertes inédites, des liens à créer avec les distilleries, et bien sûr de notre relation originale avec François-Xavier Dugas sans lequel notre aventure eut été éphémère.
Si je vous demandais, quel était le CGM100, certains vont se plonger dans leurs archives, mais je vais les prendre de vitesse, c’était en 2008, un Macallan de 12 ans qui titrait modestement 55.7° ! Les beaux whiskies s’échangeaient alors pour une poignée de dollars (non, j’exagère… mais il faut bien rêver !) et déjà dans celui-ci une finition en Pedro Ximenes faisait son oeuvre.
Nous avons eu nos périodes de doute, d’enthousiasme et de découragement, et dans notre modeste activité, nous pourrions dévoyer les vers d’Aragon « Rien n’est jamais acquis à l’homme…» Au long de ces années, nous avons su maintenir (au moins nous le croyons) un juste équilibre entre notre passion pour la planète Malt et la convivialité qui anime nos soirées. Carpe diem !
Merci à tous, Gérard TRENTESAUX