Pendant que certains se dessèchent au marathon des sables, nous nous envolons pour l’Ecosse et notre première participation au Marathon des Distilleries. Membres du clan depuis peu, nous sommes de véritables néophytes.
Après une matinée à Edinburgh afin de nous familiariser avec la planète Whisky et l’acquisition d’une cornemuse (que Gil aura beaucoup de mal à apprivoiser !). Un déjeuner avec une première partie des participants et nous retrouvons le bus et son chauffeur Mark, qui révèlera son excellente habitude à gérer cette équipe indisciplinée.
Nous y sommes chaleureusement accueillis par les ch’tis, compétiteurs surentrainés, pour ne pas dire survitaminés, mais qui ne vont pas tarder à perdre le monopole des mauvais jeux de mots!
Après avoir réceptionné les derniers participants à l’aéroport, les vérifications terminées, Mark assure la liaison pour la première « spéciale distillerie » d’ABERFELDY. Et là nous découvrons les difficultés d’un vocabulaire « technique whisky »et en anglais! Heureusement avant le départ on nous remet un road book en français : tout droit sur les différentes étapes de la fabrication du whisky. Ce vademecum ne nous quittera plus jusqu’à l’arrivée.
De plus Gilbert, journaliste et bon samaritain est un coach dont les conseils nous permettent de rester « sur le bon palais » et de progresser au fil des « spéciales dégustations ». Du j’aime ou je n’aime pas, nous arrivons peu à peu à exprimer les arômes et les saveurs que nous ressentons, le nez et la bouche s’affinent et le vocabulaire progresse.
Entre les spéciales distilleries, quelques châteaux.
SCONE où il ferait bon vivre,
Mais aussi FYVIE CASTLE et sa réputation de « château hanté », où la réalité dépasse la fiction lorsque nous découvrons nos hôtes chargés de la visite, tout droit échappés des catacombes à fantômes!!!
Les hôtels qui nous accueillent le soir sont pleins de charme et confortables, avec parfois quelques ‘’spirits’’ embusqués dans les canalisations.
Sylvie participe également pour la première fois, accompagnée d’une valise infidèle qui préfère rester à l’hôtel plutôt que de monter dans le bus, obligeant toute l’équipe à la surveiller !
Pour ne pas perdre l’entrainement, la dégustation se poursuit dans le bus, orchestrée par notre présidente toujours dévouée pour les dégustations (Photo).
Nous nous désaltérons à la bière, seconde production de la planète Ecosse. Là encore les conseils de notre coach Gilbert sont précieux pour nous permettre l’aventure gustative sans mauvaise surprise.
Toute la logistique de ce marathon a été minutieusement et parfaitement réglée par Tony et Jean Marc (malheureusement Tony toujours stressé n’a retrouvé le sommeil qu’à l’arrivée).
Le marathon se déroule au rythme soutenu de deux « spéciales distillerie » par jour.
La dernière étape, en raison du départ anticipé de certains est un véritable contre la montre, mais après une semaine d’entrainement nous ne craignons plus les descentes rapides. Yolande nous fait même découvrir une nouvelle version du boudoir champagne en pratiquant le grissiny whisky (Photo).
Mais c’est déjà terminé, seuls nos foies ont parfois trouvé le temps long. Nous nous quittons ravis de ces quelques jours d’un excellent partage et la promesse de nous retrouver. Alors Tony et Jean Marc au travail !
Merci à tous, laissant aux spécialistes munis de leurs carnets de notes le soin de traiter la partie sérieuse de ce voyage : le whisky !