Des céréales, de l’eau pure en abondance, un système de distillation, des tonneaux : la fabrication du whisky, comme de toute eau-de-vie, est assez simple dans son principe comme dans ses ingrédients et les équipements qu’elle nécessite.
L’orge est la céréale la plus intéressante pour élaborer du whisky, très riche en amidon elle est capable de se transformer en sucres fermentescibles. Enfin, c’est la céréale qui résiste le mieux au froid, arrivant à pousser dans les zones les plus septentrionales où d’autres ne réussissent pas à se développer. Aussi l’orge est toujours présente quelque soit le type de whisky fabriqué. Même pour le whisky de grain, il faut toujours ajouter un peu d’orge maltée afin de faciliter les opérations.
Pour être utilisable, l’orge doit être transformée en malt : une fois récoltée, elle est mise à germer pendant une semaine, puis séchée. C’est à ce stade qu’intervient la tourbe, du moins en Écosse.
Le séchage (appelé touraillage) est réalisée sur des feux de tourbe, parfois complètement, parfois en partie, où elle est associée à du charbon, dans des fours en forme de pagode, les «kilns». A noter que le séchage peut être réalisé sans tourbe, c’est d’ailleurs aujourd’hui le cas le plus fréquent.
D’autres céréales sont également utilisées, comme le blé, le maïs, le seigle, voire l’avoine, pour élaborer des whiskies dits «de grain», ou encore les whiskeys américains.