Une dégustation très éclectique pour cette soirée, nous passons d’une petite île (Skye), au Speyside, puis les Highlands du nord, pour terminer sur Islay.
En attendant le maître de cérémonie nous avons commencé la dégustation par Le Poit Dhubh de 21 ans, ce whisky, conçu et élaboré par Sir Ian Noble sur l’île de Skye, est un blend pur malt à base de Talisker. Les participants ne l’ont pas trouvé très équilibré et de plus très alcooleux ; peut-être ne se mariait-il pas bien avec le Cock-a-Leekie (potage au poulet et poireaux).
La soirée Robert Burns commença par le « Bénédicité » puis suivirent quelques blagues écossaises. Nous avons alors attaqué le grand cérémonial et la parade du Haggis, ainsi que le Ardmore 10 ans – seul Speyside tourbé -, cette distillerie n’utilise que des fûts de premier remplissage. Ce whisky aromatique, tourbé mais pas trop, plutôt amer, herbacé s’est bien entendu avec le plat très épicé.
Puis vint l’apologie de Robert Burns poète paysan, symbole de l’Ecosse qui écrivit des poèmes et des chansons populaires, son oeuvre fut inspirée de la vie à la campagne, de la nature et de la culture populaire. Il est l’auteur de « ce n’est qu’un au revoir mes frères ».
Le Dalmore pour sa finesse associée à une belle structure fut choisi pour le dessert, il se maria très bien avec le Cranachan (dessert au yaourt avec flocons d’avoine, framboises et whisky).
Tout en écoutant quelques poèmes de Burns, nous pûmes déguster le PC 10, élaboré par Bruichladdich depuis 2001, une partie de ce whisky est commercialisé tous les ans, c’est ici la dixième année. Très tourbé, végétal, avec beaucoup de persistance, il nous permit de finir agréablement cette soirée.