AMÈRES RÉFLEXIONS…

Pour notre assemblée générale annuelle nous étions il y a quelques semaines reçus au Club House du golf d’Ableiges, proche de Génicourt où Pascal Dutarte reçoit régulièrement nos amis de la région de Cergy autour des whiskies du Clan.
Lors de cette assemblée, le renouvellement d’une partie du conseil a permis d’accueillir Marc Goubert pour qui la vie associative n’a pas de secret.
Bien que nous ayons essayé de susciter de nouvelles vocations pour la présidence, la trésorerie et le secrétariat général, le conseil a reconduit le bureau à l’identique, et nous en avons encore repris pour une année !

Ce fut l’occasion de rappeler notre préoccupation concernant la consommation d’alcool lors de nos soirées afin que nos comportements responsables en limitent les risques. Le plus souvent lorsqu’on aborde ce sujet, les idées les plus farfelues circulent, sur la tolérance, les taux d’alcoolémie, les indications des alcootests qui resteraient négatifs lors de certaines dégustations…et il n’est peut être pas inutile de rappeler certains fondamentaux auxquels les avis personnels ne peuvent rien changer.

La consommation d’alcool affecte de façon incontournable la rapidité de notre réaction lors de la survenue d’un évènement imprévu, elle affecte le jugement, l’impression stimulante que l’on ressent est trompeuse avec, quoi qu’il arrive, une diminution de notre vigilance. Et si la tolérance varie d’une personne à l’autre notre comportement sera de toute manière modifié. Cette tolérance plus ou moins subjective n’a rien à voir avec la réalité de notre taux d’alcoolémie.

Celui-ci va être influencée par le poids, le sexe, la durée de consommation et l’alimentation que nous allons lui associer. Nos compagnes seront moins bien loties puisqu’elles atteindront le même taux d’alcoolémie avec une consommation moins importante, et les revendications sur l’égalité des sexes sont hélas sans effet ! C’est la dure loi de la biologie.

Trois cl. de whisky à 40°, c’est bien peu, c’est l’équivalent d’un verre de vin ou de 25 cl. de bière à 5°, mais c’est malgré tout un peu plus de 10 g. d’alcool pur et il nous faudra environ une heure pour éliminer cette unité d’alcool quoi que l’on fasse et ce n’est ni un café fort, ni l’air frais que nous respirons à la fin de la soirée qui changerait les choses. Là encore c’est la biologie qui parle. Multiplions par quatre ou cinq cette consommation et il nous faudra quatre à cinq heures pour éliminer 12 cl. de whisky à 40° !! Amen.

Alors nous réitérons nos conseils amicaux, tout d’abord en incitant les conducteurs à utiliser nos kits de dégustation (qui restent jusqu’à présent un peu trop confidentiels) et qui permettrons de poursuivre chez eux leurs premières impressions. Nous devons les proposer systématiquement en début de soirée avec un système simple d’étiquetage. Mais aussi en favorisant lors de ces réunions, le co-voiturage ou l’utilisation des transports en commun comme cela se pratique dans tous les pays du nord de l’Europe.

Gérard TRENTESAUX